Pétrole : les pays producteurs affichent la volonté d’accentuer la réduction de leur offre

Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur l’accord de novembre, qui prévoit des baisses de production pour enrayer l’effondrement des prix. Une opportunité ayant permis à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l’Arabie Saoudite est le chef de file, ainsi que d’autres gros producteurs non membres du cartel, de s’engager davantage la baisse de l’offre et d’étendre cette volonté à d’autres producteurs.

Dans un communiqué rendu public le même jour, les pays participants, ont souligné avoir constaté « des progrès importants en vue d’un rééquilibrage » du marché du pétrole, qui a été marqué ces dernières années, par une offre surabondante. Tout en reconnaissant l’existence de la « marge de progrès de la part de certains producteurs », ils ont « exigé que tous les pays producteurs participants se mettent rapidement en pleine conformité », en s’engageant à baisser leur production et leur offre sur le marché international.

Selon ce communiqué, la réunion a obtenu l’accord des autorités nigérianes sur la nécessité d’accentuer la baisse de l’offre du pays une fois que sa production montera à 1, 8 million de barils par jour. Le Nigéria et la Libye, deux membres de l’Opep, avaient été jusqu’à présent exemptés de participer à des mesures de réduction de leur production en raison des troubles, qui les affectent ainsi que leur industrie pétrolière.

Notons que l’accord de réduction de l’offre est appliqué actuellement à 98%, ce qui a permis de la réduire à un total de plus de 350 millions de barils de pétrole. Ces efforts de baisse sont appliqués sans la participation des Etats-Unis, ayant émergé comme producteur majeur, ces dernières années, grâce au pétrole de schiste.