Santé : les pays de la CEMAC harmonisent leurs politiques pharmaceutiques à Brazzaville

Mercredi 3 Mai 2017 - 15:50

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L’atelier de revue conjointe des processus d’autorisation de mise sur le marché des médicaments à usage humain se tient dans la capitale congolaise du 3 au 5 mai.  Créer les conditions pour une meilleure circulation des médicaments, en zone CEMAC, est l’un des objectifs visés.

Les experts, spécialistes des questions de pharmacie et du médicament de la Guinée Equatoriale, du Cameroun, de la Centrafrique, du Gabon, du Tchad et du Congo pays hôte, ainsi que ceux des Agences du système des Nations unies prennent part à cet atelier. « Nous sommes conscients de nombreux problèmes rencontrés et des faiblesses révélées par des différentes études dans le domaine de la pharmacie et du médicament dans nos différents pays. Les enjeux sont énormes pour le bien-être de nos populations. Nous devons maintenir les efforts afin de mettre à la disposition des populations de notre sous-région des médicaments sûrs, efficaces, de bonne qualité et à moindre coût », a expliqué le Dr Nicolas Félicien Dologuélé, directeur des programmes et de la recherche de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) dont les participants à l’atelier de revue conjointe sont membres.

Au nom de la représentante de l’OMS au Congo Fatoumata Binta Diallo, le docteur Ray Mankélé a indiqué l’organisme onusien, qui se préoccupe, entre autres, de la qualité des produits pharmaceutiques, est disposé à poursuivre son appui à l’OCEAC. « L’OMS travaille de sorte à mettre en place des systèmes fiables de contrôle pharmaceutique afin de garantir que les médicaments administrés aux patients procurent des soins de bonne qualité », a-t-il indiqué. Soulignant l’importance de cette revue sous-régionale, Ray Mankélé a expliqué que l’homologation des médicaments devrait être considérée comme un bouclier protégeant les populations des ravages liés à la consommation des faux médicaments. Il est évident que de nos jours la circulation des faux médicaments et le développement des circuits illicites prennent de l’ampleur.

L’inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bileckot, ouvrant les travaux de cet atelier de revue conjointe des processus d’autorisation de mise sur le marché des médicaments à usage humain, a appelé les participants à s’impliquer fortement dans la lutte contre le trafic et la vente illicite des médicaments de qualité inférieure, faussement étiquetés, falsifiés, contrefaits. « La santé de l’homme demeure notre objectif principal », a-t-il souligné.

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : les participants à la revue conjointe Photo 2 : la représentante du Tchad exposant la réalité de son pays Crédit photo Adiac

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