Nucléaire : le patron de l’AIEA devrait être reconduit pour un 3e mandat

La reconduction de ce diplomate japonais âgé de 69 ans le conforterait puisqu’il avait dit souhaiter poursuivre sa mission jusqu’en 2021, invoquant une nécessité de « continuité » face aux défis posés par la prolifération nucléaire. Il faut noter que Yukiya Amano doit encore obtenir l’approbation formelle, en septembre, de tous les membres de l’AIEA, organisation basée à Vienne.

Elu une première fois fin 2009 pour succéder à l’Egyptien Mohamed El-Baradei, Yukiya Amano, dont le mandat expire en novembre 2017, avait été reconduit à une confortable majorité en 2013.

Au cours d’une réunion, le représentant américain à l’AIEA, Andrew Schofer, a déclaré que le soutien du conseil « témoignait de son estime pour la gestion par le secrétaire général de quelques-uns des défis les plus significatifs » de l’agence.

Durant son mandat, l’actuel secrétaire général de l’AIEA s’est attiré certaines critiques, estimant qu’il cherchait à transformer en acteur politique une organisation technique. Malgré cela, son action lors du drame de Fukushima et dans le dossier du nucléaire iranien lui a valu une large reconnaissance.

Chargée de lutter contre la prolifération nucléaire, l’AIEA rassemble 168 Etats.  Elle est par ailleurs chargée de veiller à la bonne application par l’Iran de l’accord conclu avec la communauté internationale en 2015, prévoyant un strict encadrement des activités nucléaires de Téhéran.

La Corée du Nord s’oppose aux inspections de l’AIEA depuis 2009. L’AIEA « maintient sa volonté de reprendre ses travaux de vérification en Corée du Nord une fois que les développements politiques le rendront possible », a déclaré mercredi Yukiya Amano.