Enseignement supérieur : plus de 20 000 étudiants boursiers en 2016Lundi 16 Janvier 2017 - 15:53 En dépit de la conjoncture économique difficile, environ 20 454 étudiants ont perçu la bourse au titre de l’année civile 2016 à l’Université Marien-Ngouabi et à l’étranger, même si elle n’a pas été payée pendant tous les quatre trimestres
A Cuba ils étaient 2140 dont 2 124 pour la médecine. Nombre de trimestres perçus : deux. En Afrique de l’ouest, 1416 boursiers ; nombre de trimestres payés : deux, sauf pour le Sénégal qui en a perçu trois. En Europe occidentale, Amérique du nord et dans les pays voisins, 740 bourses dont 632 pour la France, pour deux trimestres payés. Le Maghreb, 734 dont 430 pour le Maroc. En Europe de l’est (Russie et autres) : 163 bourses. En Afrique de l’est et du sud : 50 bourses. En Afrique centrale, 148. Les retards administratifs de l’Université Marien-Ngouabi posent problème Faisant le point des activités de la Degasou, Jean Grégoire Ossebi a rappelé que leur rôle consistait à attribuer et renouveler les bourses avant de faire des engagements. « Nous ne pouvons pas faire mieux en 2017, si nous ne tirons pas des leçons de 2016. Si l’on veut tirer des leçons de 2016, il faut qu’on se rappelle certaines choses, que les étudiants comprennent le cheminement de l’attribution au renouvellement des bourses jusqu’au paiement », a-t-il dit. Selon lui, beaucoup de problèmes de l’enseignement supérieur viennent de l’attribution et du paiement des bourses. C’est ainsi qu’il a demandé aux étudiants de ne pas boycotter les cours, de crainte qu'il y ait des conséquences néfastes pour leur avenir. S’agissant des retards enregistrés dans le paiement de la bourse en 2016, le Degasou a indiqué que cela émane en grande partie des lenteurs administratives quant à l’envoi des procès-verbaux par les établissements de l’Université Marien-Ngouabi. Ce qui a conduit ses services à tenir des sessions extraordinaires au-delà des délais (jusqu’en septembre). « Les conditions d’attribution et de renouvellement des bourses ont été fixées par des notes de service. Cependant, beaucoup d’établissements n’avaient pas encore envoyé leurs procès-verbaux des examens, ce qui a été encore un handicap. Nous étions obligés d’organiser une session extraordinaire pour les retardataires en août. Malgré cela, certains résultats ne nous étaient pas parvenus. Mais, si nous n’avons pas de procès-verbaux, le travail ne peut pas se faire », a rappelé Jean Grégoire Ossebi. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Jean Grégoire Ossebi présentant le rapport de 2016 ; crédit photo Adiac Notification:Non |