27è anniversaire de la CDE : les enfants interpellent les autorités congolaises

Les 27 ans de la Convention relative aux droits de l’enfant ont été célébrés le 14 décembre à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères sur le thème: "Egalités des chances pour chaque enfant". Une cérémonie marquée, entre autres, par la présentation du rapport de l’Unicef sur la situation des enfants dans le monde. C’est ainsi que Juliana Itoua a invité les parents à tout mettre en œuvre pour que l’égalité des chances pour chaque enfant ne soit pas un vain slogan. Elle a aussi salué les efforts importants consentis par le gouvernement, elle a sollicité l’accélération du processus d’adoption des textes d’application de la loi 4/2010 du 14 juin 2010 portant protection de l’enfant en République du Congo et sa vulgarisation à tous les niveaux.

« Votre engagement  aujourd’hui dans la protection des droits des enfants est nécessaire pour nous permettre de mener une vie meilleure dans un environnement propice », a-t-elle souhaité.

Restructurer le Parlement des enfants

La présidente départementale a, par ailleurs, demandé la restructuration du Parlement national des enfants du Congo avec l’élection d’un nouveau bureau. Mis en place en 2003 pour servir de porte-parole à la vulgarisation des dispositions de la Convention relative aux droits de l’enfant, cette institution est un instrument de participation des enfants dans les décisions les concernant.

Analysant le rapport de l’Unicef, la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité a noté la nécessité d’une action vigoureuse des gouvernements, des bailleurs de fonds, des entreprises et des organisations internationales. Le but étant d’accélérer leurs efforts pour répondre aux nombreux besoins des enfants. Antoinette Dinga Dzondo a rappelé les progrès enregistrés dans plusieurs d’activités au Congo ainsi que les politiques nationales mises en place.  

« Avec un soutien solide, les obstacles qui réduisent les chances des enfants de s’épanouir peuvent être éliminés. Les moyens pour leur assurer un avenir meilleur existent. La réflexion, tout comme le travail, ne doivent pas s’arrêter. L’inclusion de populations cibles dans nos projets et programmes afin qu’elles participent pleinement au développement de notre pays sont une exigence », a-t-elle esquissé.