Diplomatie : le Congo et l’Angola renforcent leur coopération

Les deux personnalités ont échangé sur plusieurs questions d’intérêt régional parmi lesquelles, celle qui préoccupe la sous région, à savoir, la situation d’insécurité qui prévaut actuellement en République centrafricaine. « Nous sommes obligés d’échanger sur le problème de la Centrafrique. Car, ce pays se trouve dans un état d’instabilité depuis des décennies. Face à cette tragédie qui persiste, si nous ne coalisons pas nos efforts et nos actions pour aider ce pays, il va sombrer dans l’abime », a déclaré, le ministre congolais des Affaires étrangères.     

Faisant la rétrospection sur l’histoire des relations entre le Congo et l’Angola, Jean Claude Gakosso a souligné que, les deux pays possèdent depuis longtemps de bons rapports et épousent la même idéologie. Ceci s’illustre aisément par certains faits historiques tels que : la mise en place d’une stratégie commune pour la libération de l’Afrique australe, le soutien mutuel entre les deux Etats, notamment en 1975 où Brazzaville était le centre d’appui et de réflexion pour l’indépendance de l’Angola et en 1997, date à laquelle, l’Angola a apporté un soutien considérable au Congo pour mettre fin aux hostilités qui ravageaient le pays. « Nous sommes deux peuple unifiés  par l’histoire, par le sang et par le destin. A cet effet, nous sommes condamnés à marcher et travailler ensemble pour le bien de nos peuples », a souligné, Jean Claude Gakosso.

Intervenant pour le compte de l’Etat angolais, George Chikoti a reconnu que le Congo et l’Angola sont deux pays frères qui partagent de bonnes relations diplomatiques. Car, selon lui, les chefs d’Etat de ces pays contribuent énormément ensemble pour régler la majorité des problèmes du continent africains. « Cette visite m’a permis de discuter avec mon homologue du Congo sur les grands problèmes qui font l’actualité du continent africain. Ces échanges nous permettrons aussi de faire un rapport à l’endroit de nos chefs d’Etat sur ces problèmes afin qu’ils puissent prendre des décisions importantes. C’est donc, pour nous une manière de constituer leurs agendas », a précisé, le ministre angolais.