Unicef : plus d’un million d’enfants meurent de la pneumonie et de la diarrhée

Mardi 15 Novembre 2016 - 15:07

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Selon un communiqué de l’Unicef, la pneumonie et la diarrhée tuent chaque année plus d’un million quatre cent mille enfants, vivant en majorité dans des pays à revenu faible et intermédiaire.

Maladies pourtant évitables, la pneumonie et la diarrhée constituent des causes majeures de décès des enfants dans le monde. Selon l’Unicef, cette maladie a causé la mort de près d’un million d’enfants en 2015, soit environ un enfant toutes les trente cinq secondes. Près de la moitié des décès d’enfants causés par la pneumonie sont liés à la pollution atmosphérique. Tout comme la pneumonie, la diarrhée peut, dans de nombreux cas chez l’enfant, être liée aux faibles précipitations dues aux changements climatiques. Le manque d’accès à une eau sûre fait peser sur les enfants un plus grand risque de contracter des maladies diarrhéiques et d’altérer leur croissance physique et cognitive.

Pour réduire l’ampleur de ces deux maladies sur la santé des enfants dans le monde, l’Unicef plaide pour l’allocation des fonds supplémentaires à la santé infantile ainsi qu’aux groupes d’enfants particulièrement vulnérables face à la pneumonie et la diarrhée : les plus jeunes et ceux qui vivent dans des pays à revenu faible et intermédiaire.

Fatoumata Ndiaye, directrice générale adjointe de l’Unicef pense  que la pollution atmosphérique liée aux changements climatiques affecte la santé et le développement des enfants en entraînant des pneumonies et d’autres infections respiratoires. « Deux milliards d’enfants vivent dans des zones où la pollution de l’air extérieur est supérieure aux recommandations internationales, et beaucoup d’entre eux tombent malades et meurent à cause de cette situation», a-t-elle ajouté. Les répercussions de ces maladies sur la mortalité infantile sont disproportionnellement élevées et leur traitement est relativement peu onéreux. «Malgré tout, elles continuent de n’obtenir qu’une fraction des investissements mondiaux en matière de santé, cela n’a pas de sens. C’est pourquoi nous réclamons une augmentation des financements mondiaux pour des interventions de protection, de prévention et de traitement dont nous sommes certains qu’elles permettront de sauver la vie des enfants », a-t-elle rencheri.

aline nzuzi

Légendes et crédits photo : 

la pneumonie demeure l'une des principales causes de décès des enfants

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