Distinction : Deborah Mokabatio gagne le prix « Jeunesses et nouvelles technologies »

En marge de des assises organisées les 27 et 28 septembre à l’École nationale d’administration à Paris en France par l’Organisation des femmes africaines de la diaspora (Ofad), Deborah Mokabatio a obtenu le prix « Jeunesses et nouvelles technologies ». C’est une récompense méritée pour cette femme des médias très engagée dans le numérique. En effet, le prix est attribué à la femme entrepreneure évoluant dans le digital, et qui, par son travail, milite pour la promotion de l’entrepreneuriat au féminin par le biais du numérique.

Chargée de communication au sein de l’Ofad, Deborah Mokabatio a du reste été intervenante lors de ce forum dont le thème central a été « La croissance africaine : inclusive ou économique ? Les femmes s’interrogent ». Elle a abordé un questionnement complexe et délicat : « L’artisanat au féminin. Comment faire savoir le savoir-faire des femmes africaines ? Les incubateurs, le numérique, les RSE y apportent-ils une réponse ? ». Pour elle, les nouvelles technologies de l’information et de la communication offrent aujourd’hui aux entreprises des opportunités de croissance et d’intégration aux marchés internationaux. « Le numérique, soutient-elle, est devenu le levier de croissance pour les petites et moyennes entreprises (PME) ». Et les femmes africaines ont du talent et des potentialités, affirme-t-elle. Mais elle déplore que « tout ce savoir-faire n’est pas connu à l’échelle internationale ».

Partisane de la préservation de la culture numérique, Deborah Mokabatio pense que l’on doit apprendre à utiliser ses outils de communication (outils du numérique) pour booster la visibilité de l’entrepreneuse africaine à l’échelle internationale pour devenir rapidement une référence dans un secteur d’activité, augmenter drastiquement sa visibilité sur Internet, fidéliser son audience, influencer les leaders d’opinions… Aussi faudrait-il utiliser les réseaux sociaux ». Elle pense que communiquer efficacement sur Internet requiert absolument des stratégies de communication et de la compétence dans ce domaine. Ainsi par exemple, « On ne s’improvise pas webmaster, web-designer ou référenceur, ce sont des vrais métiers ! »

L’on retient de cette dame qu’elle est licenciée de l’Institut facultaire des sciences de l’information de la communication  à Kinshasa. Elle a œuvré comme journaliste à la chaîne de télévision Antenne A avant d’émigrer en France où elle est actuellement consultante en communication et médias sociaux et chargée de communication à l’Ofad.