Économie : vers la relance de la Banque de développement des États des Grands Lacs

Pour le ministre burundais des Finances et de la planification du développement économique, Tabou Abdallah Manirakiza, « le présent séminaire-atelier constitue une plateforme d’experts pour échanger, élaborer et proposer une vision de [la] banque dans une optique de pérennité. »

Il espère que les débats aboutiront à la concrétisation d’une vision d’avenir propre à la banque, ce qui permettra de renforcer sa position face à ses partenaires, et ainsi apporter une plus-value dans la sous-région.

La banque bénéficie des encouragements des experts pour poursuivre son orientation stratégique dans les secteurs des infrastructures et pour entreprendre les réformes structurelles indispensables à sa bonne gouvernance, à sa modernisation et à sa transformation, le soutien au secteur privé et l’encouragement des partenariats publics-privés en « tant que catalyseurs de la croissance ».

Tabou Abdallah Manirakiza a expliqué les attentes des États de la sous-région : il faut « que la banque soit un allié stratégique solide et fiable pour l’essor économique de nos pays. Sa contribution dans les projets structurants comme, notamment, les infrastructures, l’énergie, l’alimentation et l’approvisionnement en eau potable, permettra l’intégration économique et sociale des économies de nos pays ».

Créée en 1997 par le Burundi, le Rwanda et la RDC, la BDEGL est entrée en situation de cessation de paiement en 1993 suite aux crises traversées par les trois pays. Il s’agit de la première tentative de relance de la banque.