Santé publique : les cabinets de soins médicaux illégaux seront fermésMardi 30 Août 2016 - 18:30 90% des structures sanitaires privées ne remplissent pas les conditions d’exercice libéral de la médecine au Congo. Les délais qui leur avaient été accordés pour régulariser leur situation sont épuisés. Le temps de la fermeture est donc arrivé…
L’opération de fermeture se fera donc conformément à la loi. Une plateforme intersectorielle a été mise en place avec d’autres organes de contrôle de l’Etat, coordonnée à Brazzaville par le maire, Hugues Ngouélondélé. Le programme d’actions de la plateforme porte sur deux volets: d’abord, un plan de communication pour sensibiliser la population et les autorités locales (maires d’arrondissement, chefs de quartier, conseillers municipaux). Des actions d’information seront également menées à l’endroit des responsables des formations sanitaires. Après viendra la phase opérationnelle, consistant en la fermeture effective des cabinets médicaux illégaux par les services techniques de contrôle de l’Etat. La décision de la fermeture sera prononcée par l’inspection générale de la santé à partir des faits probants et dûment documentés. Enfin, les services de la police administrative et de la gendarmerie exécuteront la fermeture. Pas d’amalgame
En rappel, durant l’année 2015 les services du ministère de la Santé notamment: la direction départementale, la direction générale des hôpitaux et de l’organisation des soins ont émis des observations et des recommandations à l’endroit des responsables des formations sanitaires privées, afin qu’ils régularisent leurs situations. En juin 2016, l’inspection générale de la santé a mené des actions de sensibilisation et de vulgarisation des lois et règlements régissant le secteur privé de la santé à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi et Ouesso. En dehors de la fermeture des cabinets médicaux illégaux, la ministre de la Santé s’est également exprimée sur la bi-appartenance des médecins au secteur public et privé où ils passent le plus de leur temps. « Les médecins ont conscience de leurs engagements envers les hôpitaux publics et les heures qu’ils doivent passées en dehors de ceux-ci. Nous allons renforcer le travail de régulation de cette situation ensemble avec les structures sanitaires pour que la présence au poste soit effective et la qualité des soins aussi », a indiqué Jacqueline Lidya Mikolo.
Rominique Nerplat Makaya Légendes et crédits photo :Photo 1 : la ministre de la santé et le maire de Brazzaville
Photo 2 : les conseillers municipaux et chef de quartiers
Crédit photo Adiac Notification:Non |