Brevet d’études du premier cycle : 111 006 candidats sur la liste de départLundi 20 Juin 2016 - 20:45 Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session de juin 2016, démarrent ce mardi 21 juin sur toute l’étendue du territoire national ainsi qu’à Luanda et Cabinda en Angola
La fraude prohibée Afin de lutter contre les antivaleurs décriées depuis quelques années pendant le déroulement des examens d’Etat, le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a mené des actions visant à la conscientisation des candidats. Il a interdit comme de coutume le port du téléphone portable, de la calculatrice et autres appareils électroniques. Cette campagne de sensibilisation a également concerné les membres du jury de cet examen, qui sont parfois indexés à tort ou à raison d’être complices des fraudeurs. Le directeur de cabinet du ministre en charge des questions de l’enseignement fondamental, Adolphe Mbou-Maba, a même récemment rappelé aux membres du jury la loi n°5-2009 du 22 septembre 2009 sur la corruption, la concussion et la fraude, y compris les infractions assimilées en République du Congo. A cet effet, il a porté à leur connaissance l’article 2 qui précise : « Sont considérés comme actes de corruption, les commissions indues données ou reçues par des personnes induites des fonctions publiques ou privées, ainsi que les agissements de celles-ci, lorsqu’ils ont eu pour conséquence, soit l’obtention des avantages illicites de quelque nature que ce soit pour eux-mêmes ou pour autrui. » Ainsi, selon la loi, toute personne « est passible d’un emprisonnement de deux à dix ans, et d’une amende double de la valeur de promesse agréée ou des choses reçues ou demandées sans que ladite amende soit inférieure à 1 million FCFA ». Tous les acteurs interpellés Le ministère a, par ailleurs, demandé à tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans l’organisation du BEPC ainsi que les parents d’élèves de jouer le rôle de pasteur. « La corruption, la tentative est grande. Nous voulons des résultats à 100% crédibles, de véritables résultats, on n’a pas peur qu’il y ait un jour 100% d’admis à nos examens, pourvu que ce soient des résultats du travail des enfants », a conclu Adolphe Mbou-Maba. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les élèves de troisièmes dans une salle au CEG de Kinkala ; crédit photo Adiac Notification:Non |