Bassin Congo-Oubangui-Sangha : vers une finalisation du manuel des procédures de la CICOS

Mercredi 2 Mars 2016 - 18:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Les 2 et 4 mars, les experts des pays membres de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) participent à un atelier régional de validation du manuel des procédures relatives à la notification des mesures projetées dans le bassin du Congo. L’objectif final est de soumettre la version validée du manuel au Comité des ministres de la CICOS de cette année pour adoption.

Le mot du représentant du ministre d’Etat, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, l’intervention du secrétaire général de la CICOS, puis le discours de la représentante de la GIZ, qui appuie le processus d’élaboration du projet, ont été les temps forts de cette cérémonie.

Dans son allocution d’ouverture, le représentant du ministre d’Etat, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Eustache Libata, a déclaré que le présent atelier répond à la nécessité de s’imprégner et d’intérioriser le contenu du projet manuel afin de le valider. Soulignant que « Pour faire simple, ce manuel, soumis à validation, est un outil qui vise à porter des réponses consensuelles et concertées aux défis et enjeux portant sur les impacts environnementaux et sociaux lorsque les mesures projetées sont susceptibles de générer des dommages sur les ressources en eau partagée ».

Intervenant à son tour, le secrétaire général de la CICOS, Simon Sakibede, a rappelé à l’auditoire présent à ces assises que le manuel des procédures relatif aux mesures projetées dans le bassin n’a pas été conçu dans l’optique de freiner les projets d’infrastructures dans les Etats membres. « Ce n’est pas un outil contraignant, a-t-il poursuivi, qui pourrait empêcher l’exercice de souveraineté nationale des Etats loin de là. La procédure vise à favoriser le développement consensuel, concerté du bassin du Congo ». Et d’ajouter : « A ce titre, il établit un cadre pour l’échange d’information et la mise en place des consultations entre les Etats membres de la CICOS, conformément aux dispositions de l’accord créant la CICOS et l’additif. La CICOS assure la mise en œuvre de cette procédure et l’avis consultatif de la CICOS dans tous les cas doit être justifié ».

Kathrin SIRTL, conseillère technique GIZ/GETRACO a souligné l’importance que revêt ces procédures qui contribuent ainsi à la prévention des conflits entre les pays riverains du bassin du Congo. « Toutefois, a-t-elle relevé, la CICOS a, entre autres, pour mandat d’accompagner les Etats membres dans le développement durable des infrastructures, qui visent à promouvoir la croissance économique et à améliorer les conditions de vie des populations, tout en cherchant à réduire les impacts néfastes sur l’environnement ».

Notons que la Commission internationale du bassin du Congo-Oubangui-Sangha a élaboré une procédure d’appropriation des grands projets pour préciser les modalités d’application de l’article 10, additif à l’accord instituant un régime uniforme et instaurant la CICOS. Un manuel fixant les modalités d’examen et d’approbation des grands projets d’aménagement hydraulique et connexe a été rédigé à cette fin.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

photo de famille

Notification: 

Non