![]() Concession Bieme : le Ceprodhec publie le rapport de sa mission d’enquête sur les constructions anarchiquesLundi 29 Février 2016 - 19:20 Dans ce document, l’ONG étale les différents distributeurs et acquéreurs des parcelles issues du morcellement anarchique de ce terrain ainsi que la situation constatée sur place.
Le Ceprodhec a noté qu’après l’enregistrement de quelques cas de résistance rencontrée par la mission chargée de démolir les constructions anarchiques érigées dans cette concession, un ordre de mission avait été établi, le 10 février, par son représentant légal qui, en collaboration avec les ministères chargés de ce secteur, avait envoyé sur le terrain, une équipe de cette ONG en vue de répertorier ces différentes constructions et leurs auteurs. Après le travail effectué par cette équipe, l’ONG a identifié une vague de trois distributions faites respectivement par Willy Mangala, Ngala Mulume et Willy Mangala. À en croire ce document du Ceprodhec, les derniers bénéficiaires sont notamment trois officiers supérieurs de la police et de l’armée dont Delphin Kayimbi, Ilunga, Ponde et Mujinga ainsi que le SPG Kuku Gombe. « Alors qu’une trentaine d’acquéreurs ont déjà abandonné leurs acquisitions, ces épaules galonnées continuent à occuper les leurs », a expliqué Guillaume Muzambakani. Dans les conclusions de son enquête, le Ceprodhec a noté que la majorité de parcelles seraient distribuées et vendues avec le concours des certains officiers militaires et du ministère public par « un réseau des maffieux composé de Jean-Louis Vunga wa Vunga, Willy Mangwanda, Dieudonné Ngalamulume, Adolphe Xavier Bula Mbemba et Itela, dans le but de conforter leur occupation illégale de la concession de M. Bieme Ngalisame ». Alors que certaines autorités bénéficiaires de cette distribution illégale et anarchique auraient revendu leurs terrains aux tiers encore non identifiés. L’application de la loi Le directeur national de cette ONG a relevé que tous les comportements dénoncés doivent être réprimés comme stellionat, parce qu’ils tombent sous le coup du Code pénal livre II. Dans sa démarche, le Ceprodhec attend donc des autorités compétentes la résolution de ce conflit comme promise par le vice-Premier ministre Évariste Boshab. Il s’agit, selon le directeur national de cette ONG, Guillaume Muzambakani, qui fustige l’implication du bourgmestre de Mont NGafula, qui a le devoir de protéger et de sécuriser ses administrés, et du Premier président de la Cour d’appel de la Gombe, qui est appelé à partager les parties en litige dans cette affaire inscrite sous RCA 31.944, de la poursuite immédiate des démolitions, la prononciation du jugement tant attendu et la poursuite des auteurs de ces actes, pour que justice soit faite. Cette ONG a, par ailleurs, noté qu’outre les trente-cinq parcelles identifiées dans son tableau, il y a sept autres provenant du morcellement de la part que s’est attribuée Me Itela et dont les acquéreurs ne sont pas encore connus. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo: le Directeur national du Ceprodhec, Guillaume Muzambakani, lors d'une conférence de presse sur cette affaire/Photo Adiac. Notification:Non |