Force publique : les cadres de contact formés pour respecter et faire respecter la loi

Lundi 22 Février 2016 - 16:58

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Un atelier de sensibilisation aux règles et normes internationales applicables à la fonction policière et aux forces de l’ordre réunissant plus de 160 participants des forces armées congolaises, de la gendarmerie nationale et de la police, sélectionnés parmi les personnels ayant des responsabilités de commandement de petites unités sur le terrain, s’est achevé le 20 février sous l’égide du chef d'état-major général, le général de division, Guy Blanchard Okoï.

Organisé par le commandement de la force publique en partenariat avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), cet atelier avait pour objet de faire réfléchir les participants aux contraintes et dilemmes d’ordre opérationnel, pratique et juridique auxquels sont confrontées aussi bien la gendarmerie, la police que les forces armées lorsqu’elles mènent des opérations conjointes d’application du droit.

« Le maintien et le renforcement du lien armée-nation sont impératifs et vitaux pour la survie de nos nations. Nous ne le dirons jamais assez. Tout comme nous ne cesserons de croire à la nécessité permanente d’améliorer le professionnalisme de nos personnels que nous considérons comme le ferment de ce lien », a rappelé le chef d’état-major général des FAC, Guy Blanchard Okoï. « Aussi, au soir du 20 mars 2016 dans un mois exactement, nous devrons être en mesure, à l’étape finale recherchée inscrite dans nos documents de planification, d’apprécier concrètement le chemin parcouru dans cette perpétuelle quête du mieux faire », a-t-il ajouté.

Les principaux points abordés au cours de l’atelier ont porté sur les standards internationaux régissant l’usage de la force et des armes à feu, l’arrestation et la détention. Dans ce cadre, les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité et de précaution qui doivent encadrer toutes les activités relatives à l’application des lois ont été rappelés et abondamment discutés ; la notion importante de réponse graduée, en terme de moyens ou méthodes qui, en évitant un usage excessif de la force, permet de prévenir ou de contenir l’escalade de la violence, de garder ou de reprendre le contrôle des opérations et de désamorcer une situation tendue, et ainsi d’assurer une meilleure protection des populations a été débattue ; les règles strictes entourant l’usage des armes à feu, mesure extrême et limitée à des circonstances bien définies ont été discutées et bien comprises par l’ensemble des participants.

Aussi, la responsabilité d’apporter des soins aux blessés et de les évacuer, si nécessaire, vers des infrastructures hospitalières a été rappelée. Enfin, les normes et standards internationaux régissant les arrestations et la détention, notamment l’interdiction absolue de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ont fait également d’objet de discussions fructueuses.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

les participants

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