Sécurité sociale : les cadres de Djambala appelés à la rigueur et la displine au travailMardi 2 Février 2016 - 18:30 Le ministre d’Etat, ministre du Travail et de la sécurité sociale, Florent Ntsiba a invité le 30 janvier, les cadres sous sa tutelle à faire montre de discipline et de rigueur au travail.
La rencontre s’est déroulée en présence du préfet du département, Gilbert Mouanda-Mouanda et autres autorités administratives. En effet, Florent Ntsiba a souligné les secteurs sensibles de son ministère : les deux caisses de retraite : la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), l’inspection du travail et le dialogue social. « Pour notre feuille de route 2016, nous allons traverser des moments sensibles dus à la période électorale, au contexte économique international et à la chute du baril de pétrole notre principale ressource économique. D’où je vous exhorte à la rigueur et la discipline au travail en adoptant un certain comportement », a-t-il indiqué. Abordant la question de retraite automatique, il a rappelé les efforts qui se font pour le traitement des dossiers. Selon lui, le ministère du Travail n’est pas le seul concerné par la chaine : la fonction publique, la solde, le secrétariat général du gouvernement et bien d’autres y sont également. Au niveau de la CRF poursuit-il, des directives ont été données afin que le traitement des dossiers ne dépasse plus quarante cinq jours. « L’année dernière on a eu plus de 1300 arrêtés qui doivent être signés et publiés au journal officiel de la République. Nous devons nous imposer et surtout vous qui gérez les structures je vous exhorte à la discipline. Je veillerai personnellement à cela. L’Etat est une continuité et ceux qui viendront n’inventeront pas d’autres directives mais ne feront que poursuivre ce que les prédécesseurs auront commencé ». Il a demandé au préfet, Gilbert Mouanda-Mouanda de veiller sur tous les cadres du département qui déserteront leur poste à des heures de travail au profit de leur formation politique. Le combat du ministère cette année est d’informatiser l’informel S’indignant des comportements mafieux des agents du service de recouvrement, le ministre a rappelé que beaucoup de Congolais ne connaissent pas leur droit. Ils sont employés et payés au-dessous du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) sans contrat de travail et sans être immatriculé. « Ceci est une perte pour les caisses nationales de sécurité. Cette année, notre combat est d’informatiser l’informel parce que là-bas, il y a une grande évasion de ressource », a-t-il conclu. A leur tour, les cadres de Djambala ont évoqué les difficultés confrontées dans l’exercice de leur fonction. Pour le directeur départemental du travail, Antheime Martial Tsoumou, les descentes dans les entreprises prouvent à suffisance l’importation de la main d’œuvre, la précarité des contrats, la méconnaissance des services de l’inspection du travail. Le directeur départemental de la Caisse de retraite des fonctionnaires, Jean Pierre Moumba évoque la question du retard dans le paiement des pensions, le non virement des pensions dans certaines banques ainsi que l’arrêt des travaux par certains entrepreneurs. Par contre Hortense Essé de la CNSS, souligne le problème de recouvrements dans les entreprises. Notons que l’échange entre le ministre et les cadres a été conclu par l’étonnement du préfet Gilbert Mouanda-Mouanda à qui le ministre avait accordé la parole : « je suis étonné de vous entendre énumérer des difficultés que vous rencontrez dans vos différents services sans avoir posé le problème d’insuffisance de crédit, de manque de moyen de déplacement et bien d’autres au ministre ».
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Les cadres attentifs à la communication du ministre (crédit-adiac) Notification:Non |