France : l’association Partage fête ses 20 ans

Les premières actions phares de l’association Partage remontent à 1996 par une contribution à l’appui sanitaire du centre hospitalier de Mindouli.  A l’époque, se souvient son président, Marie Alfred Ngoma :« nous voulions subvenir aux besoins primaires des populations de Mindouli, ville d’adoption de mes parents ». Mais, précise-t-il, « au fur et à mesure de l’exécution de nos projets, nous nous sommes aperçus qu’il fallait aussi  porter un regard sur toute l’étendue des 342 000 km2  de superficie du Congo et au-delà de Mindouli, nous avons participé à des projets de Dolisie en passant par Kinkala ».

L’association Partage, domiciliée à Vigneux-sur-seine en France, s’est vite portée sur l'amélioration des conditions de vie d’une dizaine de familles congolaises installées dans la ville. « L’ouverture à l’autre a commencé par des actions concrètes pour la citoyenneté ici, en France et, là-bas, au Congo, par la participation aux projets d’accompagnement professionnel des jeunes. Depuis, le chemin parcouru a été important, concrétisé ,entre autres, par la facilitation de douze étudiants venus du Congo pour poursuivre leurs études en France après les années blanches provoquées par les guerres civiles ».

Grâce à la générosité du département d’ Essonne,  Dépêches de Brazzaville et de la société Atos Origin, une entreprise solidaire,  l’association Partage a pu réaliser son projet d’appropriation des outils informatiques au Congo.  « C’est à travers l’apprentissage de masse des Nouvelles Technologies que les Congolais pourront enrayer la fracture numérique. Le Congo a besoin de professeurs qui forment des formateurs pour ensuite étendre les formations à un large public. Nous aspirons à faire du Congo une terre économique pour les applications informatiques», insiste le président de l'association.

En France, l’association a su contribuer, par son regard participatif, à l'amélioration des lieux de vie des migrants : « nous prônons le vivre ensemble dans notre quotidien, avec les habitants de France de toute origine: sociale, culturelle et religieuse », explique Marie Alfred Ngoma. Ce travail, assure-t-on de la part de l’association,  est exercé surtout auprès des jeunes en perte d’identité, en décrochage scolaire à qui « nous apprenons : à jouer et vivre ensemble afin de les aider à mieux vivre leurs  interrogations sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure ».

L’association envisage de célébrer ses 20 ans, le samedi 21 mai prochain à Vigneux-sur-seine.