NTIC : Willy Ngoyi pour une meilleure prise en charge des intérêts des consommateurs

Lundi 4 Novembre 2013 - 16:17

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Le Secrétaire général de l’Association congolaise des consommateurs des produits et services des technologies de l’information et de la communication (ACCPSTIC) prévient que les médias congolais doivent inévitablement passer par le numérique

Les Congolais consomment tous les jours de la téléphonie mobile, de l’Internet, des applications informatiques, de la radio et de la télévision. Cela intéresse au plus haut point l’ACCPSTIC qui tente d’influer sur le cours des événements en conscientisant les utilisateurs et les médias sur les opportunités offertes par les TIC, notamment à tirer le meilleur parti des produits et services de ces instruments.

Willy Ngoyi s’est également livré, en tant qu’analyste et expert, à cet exercice à travers une réflexion intégrant toutes les non-préoccupations des Congolais en rapport avec ces produits qu’ils utilisent en les méconnaissant. « Ce qui est dangereux », a-t-il affirmé. Au-delà de l’espoir que représentent dans l’imaginaire collectif ces technologies transversales qui rythment désormais la vie, le Secrétaire général de l’ACCPSTIC met cependant un bémol. Le monde d’aujourd’hui et de demain, estime-t-il, sera rythmé et géré avec la dictature de ces moyens, donc, il serait de bon aloi pour tous les utilisateurs de ces technologies, de posséder un minimum de connaissances sur ces technologies. 

Pour Willy Ngoyi, Radio Congo et Télé Congo devraient être les premiers organes d’information pour tous les Congolais. Il invite les médias de la place à publier également dans les médias sociaux. « Aujourd’hui c’est devenu quelque chose d’extraordinaire. La presse n’est plus comme avant. Sur RFI, après une émission, il est demandé aux auditeurs qui veulent suivre l’émission en différé, d'aller sur Facebook ou Tweeter. Ces outils sont capitaux pour véhiculer l’information », a-t-il poursuivi.

Concluant son analyse, Willy Ngoyi invite toutes les radios et télés à migrer vers le numérique. Pour lui, le Congo n’a pas encore commencé sa transition dans ce secteur, malgré le décret signé par le président de la République en 2010. « Tout le monde aujourd’hui est en train de migrer. Là, il y a urgence. Sinon vous n’allez pas pouvoir diffuser. Ce ne sera pas un bug informatique, et les chaines de Kinshasa qui utilisent déjà une partie de nos fréquences et dont plusieurs diffusent déjà en numérique, comme Télé 50 et B one, vont prendre la place de vos fréquences », a prévenu Willy Ngoyi.

Guillaume Ondzé