Santé publique : les consultations gratuites d’Airtel Congo se poursuivent dans les établissements scolaires

De nombreux enfants issus des deux vagues de cet établissement  d’enseignement primaire, dépendant de l’inspection de Moungali 2, sont concernés par cette campagne de dépistage systématique et de consultations ophtalmologiques et auditives. Outre les examens de la vue et de l’ouïe, il est également prévu  le tour de taille, la glycémie, la goutte épaisse, la tension artérielle, le rythme cardiaque et bien d’autres.

Une initiative encouragée par les responsables de cet établissement public qui ont souhaité sa pérennisation. « Nous remercions vivement la société Airtel, le premier réseau de téléphonie mobile du Congo. Etant donné que la santé est assez coûteuse au Congo, nous souhaitons que ce genre d’activités puisse se pérenniser car la performance scolaire d’un élève est relative à son état de santé », a indiqué la directrice de la vague B, Rosalie Mbemba Nguié.

Loin d’être une clinique mobile, ces consultations gratuites consistent à prévenir, informer et éduquer la population sur les problèmes liés à leur santé. Elles s’inscrivent, en effet, dans le cadre du programme « Airtel santé », lancé le 26 mai 2015 au Centre sportif de Makélékélé et qui s’est poursuivi dans les quartiers et arrondissements de Brazzaville et Pointe-Noire. « Nous avons pensé qu’il y avait une couche très sensible que nous ne devons pas mettre de côté, notamment les élèves de l’école primaire. Nous avons identifié neuf écoles primaires dans les neuf arrondissements de Brazzaville qui vont bénéficier de ce programme. Après Brazzaville, nous irons à Pointe-Noire, Dolisie, Oyo, et dans le reste du pays », a expliqué le manager de la responsabilité sociétale d’entreprise d’Airtel Congo, Patrice Batz Kruse Hoyer.

Selon lui, cette campagne est une contribution de la société de téléphonie mobile Airtel Congo qui bénéficie du soutien de l’Unicef dans la mise en œuvre du programme. « Le plus souvent on accuse les enfants dans leur parcours scolaire, notamment lors des échecs qu’ils ne sont pas intelligents ou n’ont pas bien assimilé les cours. Ceci sans se rendre compte que l’enfant a parfois des problèmes d’écoute, de vue. C’est pour cela que Airtel Congo a pensé réaliser cette activité au profit de cette couche sensible que nous voulons bien suivre et protéger », a justifié Patrice Batz Kruse Hoyer.