Eau potable : le projet d’alimentation de cinq centres semi-urbains s’affirmeSamedi 5 Décembre 2015 - 14:52 Les experts en eau potable et assainissement ont restitué, le 03 décembre à Brazzaville, les rapports détaillés d’études d’avant projets des systèmes d’alimentation de cinq centre semi-urbains. L’objectif du projet est de contribuer à la fourniture de services viables et durables d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (Aepa) dans les centres semi-urbains de Bouansa, Mouyondzi, Ongoni en y ajoutant Boundji et Gamboma dont les études menées par les services des Grands travaux sont très avancées. Dans ces deux dernières localités, disons-le, ce projet ne se chargera que du volet assainissement, notamment l’assainissement de l’eau pluviale, le traitement des ordures ménagères et la construction des latrines modernes. La troisième phase des travaux en plénière étant décisive parce qu’elle va aider les acteurs impliqués au projet à passer à la phase d’exécution. C’est ainsi que l’expert a restitué dans une démarche participative les rapports d’impacts socio-environnementaux et a répondu aux différentes questions formulées lors de la séance. L’argumentation de l’expert, appuyée par des données statistiques, a été très explicite sur l’importance de la fourniture d’eau potable aux communautés, les sources de captage d’eau, les stations de traitement et les réservoirs de stockage pour les cinq centres semi-urbains. À l’horizon 2035, la localité semi-urbaine de Bouansa aura une population de 44. 000 habitants. Dans cette ville, il est prévu un château d’eau de 1000 mètres cubes et une hauteur de 180 mètres sous cuve. Mouyondzi, l’unité compacte de potabilisation aura une capacité de 100 mètres cubes par heure, un château d’eau de 500 mètres cubes et une hauteur sous-cuve de 15 mètres, soit 600 mètres cubes garantis en hauteur. Dans la localité semi-urbaine d’Ongoni, avoisinant plus de 8000 habitants, les quatre forages qui seront construits auront chacun 100 mètres cubes. « Nous avons des rapports d’impacts d’études environnementales et sociales aidant à respecter les milieux bio-environnementaux notamment la faune et flore ainsi que le reste du système biologique. Pour les communautés, le projet aidera aussi à donner de l’emploi aux jeunes dans ces villages. Il est vrai que le projet Eau pour Tous est à l’œuvre dans les petits villages mais nous nous intéressons aux centres semi-urbains », a expliqué Hervé Didas Amboulou, expert à l’environnement au cabinet d’étude Consulint. Tous ces projets soutenus par la facilité africaine de l’eau (Fae) et le Fonds de développement du secteur de l’eau (FDSE). « La démarche adoptée est qu’à l’horizon 2035 les populations de ces localités aient de l’eau potable à proximité de leurs habitations. Les conclusions de nos études seront soumises à la table ronde des bailleurs de fonds qui a lieu au premier trimestre de l’an 2016 », a indiqué Aristide Zikpi, expert au cabinet d’études Consulint. Fortuné Ibara Notification:Non |