COP21 : Ban Ki-moon exhorte « les pays en développement à faire plus en rapport avec leurs moyens accrus »

« J’ai été très encouragé par ce que j’ai vu et entendu lors de l’ouverture de la COP21. Les dirigeants mondiaux ont fait précisément ce qu’on leur demandait de faire : donner un coup de pouce aux négociations », a déclaré le SG de l’ONU. 

Il a expliqué que « pratiquement tous les pays ont soumis des plans d’actions sur le climat, appelés Contributions prévues, déterminées à niveau national (INDC). Les grandes économies ont pris d’importants engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Beaucoup de pays développés ont pris de nouveaux engagements financiers pour aider les pays pauvres et vulnérables à s’adapter aux impacts climatiques », a-t-il relevé. 

Il a aussi noté les promesses  financiers et de nouveaux investissements des entrepreneurs et philanthropes, notamment la coalition «  pour une percée dans l’énergie annoncée » par Bill Gates. Ban ki-moon pendra part, le 5 décembre, à la « Journée d’actions » à la COP21, au Bourget, en région parisienne, une journée participative à de nombreuses initiatives et partenariats impliquant des villes, le secteur privé et la société civile.

A l’en croire, la transition vers un avenir à faibles émissions est bien engagée, dans l’économie mondiale. Il pense qu’il y a beaucoup à faire. Mais « des questions cruciales n’ont pas encore été réglées et il ne reste plus beaucoup de temps », a-t-il rappelé, pour arriver à un accord final sur le climat.

Il dit « continuer à pousser les pays développés à reconnaître leurs responsabilités à prendre la tête des efforts, tout en exhortant les pays en développement à faire plus en rapport avec leurs moyens accrus ».

D’après lui, tout le monde est resté longtemps sans un accord climatique universel qui inclut tous les pays. Il pense que « nous ne pouvons plus attendre plus longtemps. Il n’y a pas d’accord parfait. Mais notre objectif est clair, a-t-il ajouté : un accord qui répond vraiment aux changements climatiques et met le monde sur la voie de la prospérité, de la stabilité et de la paix sur le long terme », a-t-il conclu.