Trafic routier : la route By Pass de plus en plus impraticable

Les usagers qui empruntent l’avenue By Pass éprouvent ces temps derniers d’énormes difficultés à la hauteur du triangle qui conduit vers le campus de Kinshasa ou encore qui débouche sur le rond-point Ngaba. Difficile donc de se mouvoir à ce carrefour inondé par des eaux de pluie. Le trafic à cet endroit tourne au ralenti. Des conducteurs de taxis et taxis-bus sont obligés de terminer leur course à ce niveau et décharger leurs clients. Ces derniers sont astreints à ravaler des longues distances à pied avant d’espérer trouver une autre correspondance pouvant les conduire jusqu’à destination. La société Transco dont les bus assurent souvent la ligne Matete-UPN était bien obligée de réduire sensiblement ses activités sur ce trajet pour protéger ses engins.

Les conducteurs têtus et impénitents sont obligés de faire avec les eaux stagnantes de pluie avec tout le risque de bousiller leurs véhicules. Tout récemment, un gros camion a dû se renverser à cet endroit truffé des nids de poule. Ce qui oblige les conducteurs à faire preuve de tact et d’expertise pour éviter tout désagrément. D’où les embouteillages monstres enregistrés chaque jour sur ce tronçon. Les eaux de pluie s’étendent sur une surface de près de cent mètres carrés jusqu’à couvrir toute la chaussée au grand dam des piétons souvent obligés de recourir au service des jeunes gens mués en transporteurs occasionnels. Ils portent des femmes, des jeunes et des vieux sur leur dos moyennant 200 ou 300 FC selon le poids de la personne. Un business d’une autre époque mais qui fait recette dans cette partie de Kinshasa.

Les populations environnantes subissent depuis deux semaines déjà les travers de cette déconvenue avec son lot des problèmes (insalubrité, moustiques, maladies, etc.).  À l’Agence congolaise des Grands travaux, on laisse entendre que les travaux de réhabilitation de l’avenue By pass pourront reprendre d’ici le mois de décembre. À en croire son directeur-général Charles Médard Ilunga, la prise en charge sera dorénavant assurée par un « péage » dont le prix et les modalités ne sont pas encore fixés.