Santé : ouverture de la revue annuelle du PEV

Les participants devront donc mesurer  non seulement les progrès accomplis au cours de l’année 2015 par rapport aux objectifs fixés, analyser les résultats obtenus, identifier les goulots d’étranglement ayant empêché l’atteinte des objectifs  mais aussi définir les activités prioritaires à mener à chaque niveau au cours de l’année prochaine.

Dans leur réflexion qui accouchera d’un plan d’action opérationnel 2016, les participants vont avant toute chose présenter les résultats obtenus au cours de l’année 2015 par rapport aux objectifs fixés. Ils vont ensuite dégager les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces liées à la mise en œuvre du plan d’action opérationnel, évaluer la mise en œuvre des recommandations issues de la réunion des directeurs du programme élargi de vaccination des pays de l’Afrique centrale pour enfin dégager des pistes de solutions et les actions correctrices face à des problèmes identifiés.

 Le secrétaire général à la Santé, le Dr Marcel Mukengeshay Kupa, qui a ouvert cette revue a laissé entendre qu'elle « est un exercice important qui est réalisé chaque année. Elle permet de voir comment les interventions ont été mises en œuvre,  quels sont les défis, les problèmes et les pistes de solutions et quelles sont des stratégies correctrices  à mettre en œuvre pour planifier des actions à mener ».  

C’est pourquoi le secrétaire général à la Santé a appelé les participants à mettre à profit les quatre jours de cette revue pour analyser chaque problème afin d’en trouver des actions correctrices. L’ensemble de ces actions, dira-t-il, permettra de mettre en place un plan d’action opérationnel avec des stratégies faisables qui s’attaquent aux problèmes.

Auparavant, le directeur du PEV, le Dr Audry Mulumba a reconnu que durant l’exercice 2015 des performances ont été réalisées mais à coté de ces avancées, il ya des défis à relever. Le Dr Audry de citer : « le nombre élevé d’enfants qui échappent à la vaccination ; il faut améliorer la qualité de la vaccination, il faut améliorer la capacité d’accompagner les équipes au niveau périphérique, il faut aussi faire un effort pour maintenir le statut actuel du pays sans polio ». De son coté, le représentant de l’inter agence  s’est engagé à accompagner la RDC  dans la réalisation de son plan d’action opérationnel pour l’intérêt de l’enfant congolais.