CSC : Daniel Mokoko suspendu !Samedi 7 Novembre 2015 - 15:45 Le président de la Commission confédérale de contrôle et d’évaluation (CCCE) de la Confédération syndicale congolaise (CSC), Daniel Mokoko, a été dans la journée du samedi 7 novembre suspendu de ses fonctions suite aux derniers événements survenus sur la création d’un intersyndical dénommé « Unité d’action syndicale » à laquelle ce dernier a pris part sans en avoir reçu mandat. En effet, réunis en séance de travail mixte et tenant compte des conclusions du rapport de la CCCE, le secrétariat Confédéral et la Commission Confédérale d'évaluation ont décidé de la suspension de ce dernier. Célébration du 51e anniversaire de son existence
Pour le secrétariat confédéral, à titre de rappel, il sera davantage question aujourd’hui d’examiner les treize points relevés en août 2013. « Deux documents avaient été signés par les parties prenantes à savoir : un accord cadre, c’est-à-dire un accord inconditionnel sur le changement de la valeur du point d’indice avec sa modalité d’application dans la fonction publique, un protocole d’accord, c’est-à-dire un pré accord qui n’est pas un accord définitif car les points débattus nécessiteraient encore des informations plus affinées résultant des études des experts impliqués directement », note le secrétariat. En clair, le Secrétariat confédéral a indiqué qu’au nombre des points à mettre en examen au cours de la prochaine session extraordinaire du Comité national du dialogue social figurent : la revalorisation de la pension de retraite ; le paiement des indemnités de fin de carrière qui n’est pas encore systématique ; l’avant-projet de loi modifiant et complétant les dispositions de la loi 21/89 du 14 novembre 1989 portant refonte du statut général de la fonction publique ; l’avant-projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions du code de travail en République du Congo. A cela s’ajoutent l’harmonisation des textes des enseignants ; la situation des droits des ex-travailleurs des entreprises d’Etat liquidées ; la construction de la bourse de travail des organisations syndicales à Brazzaville et enfin, la publication du statut particulier des personnels de l’éducation. Aux adhérents et sympathisants, le bureau du secrétariat confédéral, leur a rappelé les cinq principes fondamentaux qui guident l’action de la CSC, à savoir : l’indépendance de la CSC vis-à-vis des partis, groupements ou rassemblements politiques, du gouvernement et des confessions religieuses, la démocratie syndicale, la primauté du travail comme droit pour tous, la primauté de l’emploi comme intérêt économique et social de premier ordre, et enfin, la négociation et la grève comme moyens d’action. En outre, le secrétariat confédéral s’est saisi de la présente occasion pour rappeler certains faits historiques qui ont jalonné l’évolution du mouvement. Son histoire s’est parfois confondue avec l’histoire politique du Congo. Les membres du secrétariat confédéral se sont réjouis du travail réalisé par le Comité. Ils ont par conséquent exprimé leurs sentiments de gratitude au ministre d’Etat, ministre de travail et de la sécurité sociale en charge des problèmes du monde du travail pour l’attention qu’il accorde aux revendications des travailleurs. Guillaume Ondzé Légendes et crédits photo :Deuxième en partant de la gauche/ le secrétaire général de la CSC Daniel Mongo Notification:Non |