Santé : le personnel de la Cour constitutionnelle sensibilisé sur l’obésité, le diabète et l’hypertension artérielle

Mardi 22 Octobre 2013 - 16:00

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Ces trois pathologies ont été au centre de la causerie-débat organisée par la Cour constitutionnelle, le 21 octobre à Brazzaville, en prélude aux séances de dépistage prévues du 22 au 25 octobre

Cette séance s’est tenue dans le but de sensibiliser les cadres et agents de l'institution, sur les mesures préventives afin d’éviter les facteurs favorisant ces maladies. Avant de participer à la campagne de dépistage qui se tient du 22 au 25 octobre, le personnel de la Cour constitutionnelle a ainsi été informé sur les risques de santé causés par ces maladies, sur le plan physique, psychologique et social. Grâce au concours des médecins spécialisés du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, trois exposés ont été développés, avec pour message, la prévention de ces pathologies. Le diabétologue et endocrinologue, Firmin Kibeke, s’est focalisé sur les causes, les conséquences et les mesures préventives de l’obésité et du diabète. « Une enquête a révélé que 43% des sujets obèses sont diabétiques. Le diabète est une maladie très dangereuse qui expose à des complications et atteint des organes sensibles, tels que : les yeux, les reins et le cœur », a-t-il expliqué, avant de rappeler qu’en 2003, le monde comptait déjà 189 millions de diabétiques, et selon les projections, en 2025 ce chiffre sera rehaussé à 324 millions de personnes.

Le deuxième orateur, le cardiologue Méo Stéphane Ikama, a quant à lui, échangé sur les risques socio-sanitaires de l’hypertension artérielle. Selon les enquêtes, cette maladie, qui atteint 1/3 de Brazzavillois, est à l’origine des accidents vasculaires cérébraux ainsi que des insuffisances cardiaque et rénale chez les passions. « Ces pathologies constituent d’imprévisibles adversaires pour la santé, c'est le cas de l’accident vasculaire cérébral qui entraîne un accroissement inquiétant de la mortalité due à l’hypertension artérielle. Il faut donc s’adonner à la prévention en s’appropriant les informations relatives aux facteurs de risque », a indiqué le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki.

Pour le ministre de la Santé et de la Population, François Ibovi, la meilleure médecine n’est pas celle qui guérit, mais celle qui prévient. En saluant cette initiative de la Cour constitutionnelle, il a invité les institutions et les départements ministériels à prendre le relais afin de mieux lutter contre ces pathologies.

Cette séance, consacrée à la prévention de ces maladies, a été l’occasion pour le président de la Cour constitutionnelle, d’exhorter le personnel de son institution à capitaliser les conseils des médecins. « La prévention passe avant le dépistage à temps qui favorise une meilleure prise en charge. Les spécialistes des questions sanitaires nous ont rappelé qu’une pathologie dépistée au stade primaire a toutes les chances d’être traitée jusqu’à la guérison totale, alors qu'un dépistage tardif peut être à l’origine de préjudiciables complications pouvant causer la mort », a-t-il conclu.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki.