Médecine traditionnelle : tradi-praticiens et charlatans s’entremêlent

Avec un échantillon de plantes médicinales qu'ils illustrent par quelques photos, les tradi-praticiens avouent soigner des maladies graves en pointant du doigt l'échec de la médecine moderne. Daltien, un citoyen congolais, reste critique à l'égard de la médecine traditionnelle.

Le 31 août dernier a été célébrée la 13e Journée africaine de la médecine traditionnelle sur le thème: « Réglementation des tradi-praticiens de santé dans la Région africaine de l’OMS ». Ce thème montre, en effet, qu’il est nécessaire d’établir et de renforcer les systèmes de réglementation dans les pays par l’identification et l’accompagnement des praticiens qualifiés, et la protection du public contre les pratiques potentiellement néfastes.

 Lors de cette journée, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, a rappelé que les tradi-praticiens sont une source importante de soins de santé pour de nombreux Africains, et l’on estime que 80 % de la population se fait traiter par cette catégorie de praticiens de santé.

La directrice de l’OMS pour l’Afrique a toutefois indiqué que les avantages de la médecine traditionnelle étaient évidents pour tous, mais il ne fait aucun doute qu’une réglementation appropriée serait essentielle à la fourniture de produits et services de soins de santé de qualité sûrs et efficaces.