Corporation : le CNMPR a un nouveau comité

Lundi 26 Octobre 2015 - 15:00

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Présidé par le Dr Fils Mampuya, ce comité a été élu le week-end, au cours de la septième assemblée générale ordinaire des médecins physiques et de réadaptation organisée à Kinshasa.

Les médecins physiques et de réadaptation de la RDC ont ténu, le 24 octobre au Cepas, à Kinshasa, leur septième assemblée générale ordinaire. Ces assises placées sur le thème « Médecin  physique et de réadaptation : de la formation à l’exercice professionnel » ont permis l’élection d’un nouveau comité à la tête du Conseil national de médecins physiques et de réadaptation (CNMPR) et la prestation de serment de cinquante-cinq nouveaux membres.

Ce nouveau comité élu dirigé par le Dr Fils Mampuya est composé de cinq membres. En plus du président, il y a le premier vice-président, le Dr Willy Makekita, le deuxième vice-président, le Dr Ric Lukala, le secrétaire général, le Dr Raphaël Mafuta Mbuyamba, le secrétaire général adjoint, le Dr Junior Ilengola, et la trésorière générale, le Dr Alice Sompo.

Accueil de nouveaux membres

Les nouveaux membres qui adhèrent à ce corps de médecins physiques et de réadaptation, après leur formation académique, ont prêté le serment d’Hippocrate, version médecin physique et de réadaptation en RDC. Cette version de serment CNMPR de la RDC est une adaptation de l’ancien secrétaire général du CNMPR, le Dr Ntezolo za Nza, qui prend en compte la version de Shang-Haï, la version canadienne, utilisée notamment au Canada depuis 1982, le serment d’Hippocrate conçu par le Dr André Pecker, les réalités du pays et les missions assignées à la MPR. Elle est née, a-t-on noté, de la contestation par l’Ordre de médecins, de la dernière cérémonie d’accueil de nouveaux médecins physiques et de réadaptation (MPR).

Dans leur engagement, ces nouveaux MPR ont notamment promis de s’employer dans la limite de leurs compétences, en la mise en application de toutes les mesures visant à prévenir ou réduire au minimum inévitable les conséquences fonctionnelles physiques, psychologiques, sociales et économiques des déficiences et des incapacités. Ceci, pour qu’à la fin de leur vie, qu’il soit dit qu’ils n’ont jamais enfreint leur serment.

Une filière qui va vers ses vingt ans

La MPR est parmi les trois filières organisées par la faculté de médecine. Elle forme, depuis 2001, des cadres médicaux de conception en MPR en cinq années et douze mois calendrier de stage clinique interné en anesthésie et réanimation, pédiatrie, chirurgie, gynéco-obstétrique et médecine interne.

Elle est une spécialité qui a pour rôle de coordonner et d’assurer la mise en application de toutes les mesures visant, comme souligné dans l’engagement de nouveaux membres reçus au CNMPR, à prévenir ou réduire au minimum inévitable les conséquences fonctionnelles physiques, psychologiques, sociales et économiques des déficiences et des incapacités.

En complétant les autres types de médecines existantes pour qu’ensemble, elles puissent assurer à l’homme un état complet de bien-être physique, mental et social, la MPR constitue, selon le président par intérim du CNMPR, le DR Nzundu Mampuya, le troisième pied qui manquait au trépied santé, composé de la prévention, des thérapies médicales et chirurgicales ainsi que des thérapies de rééducation et de réadaptation. « L’importance de la MPR se fait de plus en plus sentir étant donné la prévalence de plus en plus élevée des pathologies liées au vieillissement de la population, des maladies métaboliques et non transmissibles, des maladies invalidantes, la multiplicité des accidents des voies publiques avec leurs corollaires », a-t-il souligné.

En neuf promotions, l’Université de Kinshasa a déjà formé, note-t-on, deux cent trente-sept MPR. Compte tenu de ce nombre et de celui de formation médicales, qui doivent avoir besoin des MPR, l’opinion a noté qu’il n’y a pas pléthore de cette catégorie de praticiens.

L’appel à l’appui et au soutien des praticiens de la MPR dans l’exercice de leur profession et de l’amélioration de leurs conditions de travail, afin de contribuer à l’essor de cette discipline médicale a eu un écho favorable de la part des autorités, par le représentant du ministre provincial de la Santé, qui a souligné la volonté du ministère de travailler avec le CNMPR en vue de l’emploi des MPR dans les hôpitaux généraux.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: La banderole arborée au Cepas, annonçant la rencontre/Photo Adiac Photo 2: Prestation de serment de nouveaux MPR/Photo Adiac

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