Violences politiques : la Fetrasseic inquiète pour l’avenir de l’école congolaiseSamedi 24 Octobre 2015 - 13:00 Les violences observées dans certaines villes du pays ces derniers jours ont eu un sérieux impact sur le déroulement des cours, visiblement perturbés voire arrêtés comme on peut le constater avec la fermeture de plusieurs établissements scolaires, surtout à Brazzaville, à cause de la psychose.
Dans une déclaration rendue publique le 23 octobre dans la capitale, le secrétariat fédéral de la Fédération des travailleurs de la science, des sports, de l’enseignement, de l’information et la culture (Fétrasseic) a condamné ces actes de violences qui portent gravement atteinte au fonctionnement de l’État et des institutions de la République. Le secrétaire général de cette organisation affiliée à la Confédération syndicale congolaise, Basile Ngoli, a rappelé que la démocratie, tant souhaitée par les Congolais ne peut être construite sur la division et le sang. Soucieux de l’avenir de l’école congolaise, il a invité les autorités publiques à prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité et le fonctionnement des services, notamment des établissements scolaires. Afin, dit-il, que « l’école congolaise qui a démarré sous de bons auspices ne connaisse pas des secousses de nature à perturber le cycle en cours ». Le secrétariat fédéral de la Fétrasseic a clairement condamné les dirigeants politiques de tous bords dont les attitudes et comportements sont de nature à créer la fraction sociale et à consacrer la partition du pays. C’est ainsi qu’il a souhaité la fin des hostilités et la reprise du fonctionnement régulier de l’administration. « Face à l’égoïsme et à l’intolérance des dirigeants politiques, toutes tendances confondues, et de leurs adeptes, le secrétariat fédéral de la Fétrasseic demande instamment aux hommes politiques de faire preuve de patriotisme et d’amour. Car, on ne peut comprendre que le peuple au nom duquel ils parlent, représente à la fois la cible de leurs actes insensés et anti-démocratiques », a dénoncé le secrétaire général de cette structure affiliée à la Confédération syndicale congolaise. Au banc des accusés, la Fetrasseic place également les médias publics et privés qui refusent de faire preuve de professionnalisme en vue d’apaiser le climat social et politique dans le pays.
Parfait Wilfried Douniama Notification:Non |