Sangha : la Felbo fait un don de fournitures scolaires aux élèves et écoliers de Mokeko

La Fondation Edith-Lucie Bongo-Ondimba (Felbo), a répondu à l’appel à la solidarité lancé par l’administrateur maire de Mokeko. Le don a été remis par la directrice générale de la Felbo, Patricia Kounkou Mbeka, et réceptionné par l’administrateur maire de la communauté urbaine de Mokeko, Jeanne Obouo Itokissi.

« Je suis inondée de joie, parce que la Felbo a contribué à la renaissance de Mokeko. Il s’agit là de l’avenir de Mokeko en particulier et celui du Congo en général. C’est un stimulant, avec ce geste les enfants vont désormais partir pour l’école. Il y aura un plus grand nombre d’enfants. Ici nous avons des enfants bantous et autochtones. Cela va les encourager petit à petit à revenir », a souligné Jeanne Obouao Itokissi.

Par ailleurs, comme nous l’a confié le directeur du collège de Mokeko, Miampoukou Mayala, « D’autres parents trouvaient des raisons qu’ils n’avaient pas d’argent pour acheter les fournitures de leurs enfants. Je crois qu’avec un coup de pouce les parents n’hésiteront plus à envoyer leurs enfants à l’école ».

Aussi, le directeur du collège se dit ravi du geste que vient de faire la fondation en faveur de cette jeunesse qui est l'avenir du pays. Le directeur de l’école primaire de Mokeko centre, Rufin Donald Okemba, se félicite également du don de la fondation. Il a par conséquent demandé aux parents d'envoyer leurs enfants à l’école.

Parlant au nom des élèves, Bonzombi Epainith, élève de la troisième, a remercié largement la Felbo d’avoir pensé à eux, « C’est une grâce, nous la remercions, infiniment ».

Revenant sur les raisons du choix de Mokeko, Patricia Kounkou Mbeka a déclaré : « Pourquoi Mokeko ?  -Cela vient des autorités de Mokeko qui nous ont expliqué un peu leurs difficultés. Afin de stimuler les enfants, Madame le maire nous a contactés. Et c’est avec beaucoup de plaisir que nous l’accompagnons, eu égard au climat de paix que nous avons constaté au niveau des enfants et des parents ». Puis d’ajouter : « En tant que femmes, bien entendu, n’oublions pas que Madame Edith-Lucie Bongo-Ondimba était très sensible au bien-être de la population ».