Le Congolais Axel Berly Laurel Gambou, prêt à contribuer pour le devenir de son pays

Mercredi 14 Octobre 2015 - 14:45

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L’étudiant en doctorat à l’université de Québec à Montréal au Canada, meilleur prix de doctorant congolais pour l’année 2013-2014, Axel Berly Laurel Gambou s’est ainsi exprimé à l’occasion d’une interview qu’il  a accordée aux Dépêches de Brazzaville lors de son  séjour à Pointe-Noire.

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B) : Le 1er octobre  dernier à Paris, l’Office de gestion des étudiants et stagiaires congolais (OGESC) en partenariat avec la compagnie aérienne Ecair, vous ont distingué comme  meilleur prix de doctorant congolais pour l’année 2013-2014. Qu’est ce que représente pour vous cette distinction ?

Axel Berly Laurel Gambou (A.B.L.G) : En tant que Congolais cela constitue une grande joie et une grande fierté pour mon pays d’autant plus que c’est pour une première fois que cela se passe. Mais ça ne signifie pas que d’autres étudiants congolais,tant aujourd’hui que ceux des années précédentes n’ont pas été plus méritants.

LDB : Conformément à ce mérite, quel message adressez-vous  à l’égard d’autres étudiants Congolais de la diaspora et ceux qui évoluent au pays ?

A.B.L.G : Mon souhait est que tous les futurs jeunes cadres congolais poursuivent avec ardeur et efficacité leurs cursus universitaires en vue de faire honneur au pays. Pour cela le plus important, c’est d’apprendre toujours apprendre lorsqu’on est encore en train de réaliser sa trajectoire scolaire et son cursus universitaire, car cela permettra aux jeunes d’acquérir  d’énormes connaissances et compétences pour que ces acquis soient mis au profit de l’émergence de notre pays, le Congo.

LDB : Que dites-vous à l’endroit de certains jeunes congolais qui envisageraient étudier sous d’autres cieux, mais qui sont parfois limités par des difficultés  financières ou administratives ?

A.B.L.G : L’Etat devrait  davantage multiplier l’octroi des bourses aux meilleurs étudiants en vue de faciliter les études des apprenants congolais y compris ceux issus des milieux sociaux défavorisés et par la suite être capable d’assurer en même temps leur intégration socio-professionnelle dès leur retour au pays.

LDB : En tant que fils du pays, qu’entendez- vous mettre à la disposition de la nation, pour que le pays vous soit reconnaissant ?

A.B.L.G : En ma qualité de professionnel en physique et chimie dans les domaines du stockage de l’énergie, la corrosion, l’électrochimie, c’est avec honneur et plaisir que je souhaiterai apporter ma pierre à l’édifice par rapport à ma spécialité, tout ceci en fonction des occasions qui me seront accordées. Exemple, intervenir sur l’éclairage public et peut être palier  certains dysfonctionnements constatés pendant mon séjour dans la capitale économique.

LDB : Votre dernier mot ?

A.B.L.G : C’est d’abord de prôner la paix pour mon pays, car cela permettra à de nombreux jeunes congolais d’exceller dans n’importe quelle bonne initiative, et ensuite remercier mon directeur de recherche qui a su me proposer un thème en accord avec les problématiques de notre pays, me permettant ainsi d’obtenir ce prix.

             

 

 

 

Propos recueillis par Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Photo Adiac: Axel Berly Laurel Gambou avec son prix à côté de l'Ambassadeur du Congo en France Henri Lopes

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