Insertion professionnelle: 15.000 jeunes de Brazzaville et Pointe-Noire seront formés dans divers métiers

Mardi 13 Octobre 2015 - 17:30

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Le coordonnateur du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), Michel Mouanga, a annoncé le 13 octobre, le  lancement de la première phase de formation des jeunes vulnérables en novembre prochain. C'était au cours de la conférence de presse organisée au siège du projet.

L'objectif a été de sensibiliser cette couche juvénile sur le calendrier et les lieux de la collecte des candidatures.

En effet, Michel Mouanga a expliqué que le projet est cofinancé par la Banque mondiale et le Congo. Il a pour objectif de promouvoir l’acquisition et  le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leur revenu.

Le projet se déploie dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. « Celui-ci envisage  de former 15.000 jeunes mais au cas où l’on constate que le nombre de candidats est élevé, ce surplus constituera une base de données parce que le projet a une durée de cinq ans.  C'est  pour cela, le projet encourage la candidature des filles à cette formation », a souligné Michel Mouanga. Et d'ajouter que ce projet entend former  des jeunes âgés de 16 à 30 ans, pendant une année.

 La formation comprend deux composantes: la formation professionnelle, insertion professionnelle et appui à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables et les micro-entrepreneurs ainsi que le renforcement des capacités techniques de planification, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation du ministère de l’Enseignement technique professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.

La première composante comprend trois sous-groupes qui consistent à prendre en compte les jeunes de niveau terminal, pour les micros-entrepreneurs et les jeunes sur l’alphabétisation fonctionnelle et l’apprentissage des jeunes déscolarisés auprès des maitres artisans.

 La deuxième composante consiste à renforcer les capacités techniques de planification, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation du ministère de l’Enseignement technique professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.

En ce qui concerne le démarrage de la première phase de formation, poursuit le coordonnateur du projet, elle portera sur la mécanique automobile, électricité auto, soudure et menuiserie, restauration, hôtellerie, broderie, coupe couture et cuisine en fonction des prestataires disponibles.

 

 

 

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

une vue d'assistance à la conférence de presse (crédit-adiac)

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