Paternité du trophée Muana Mboka : le Csac rejette une requête de la défense de Me Liyolo

Prenant la liberté d’écrire au président de cette institution, Me Sindani Kandambu s’est insurgé contre ce qu’il a qualifié de « propos diffamatoires » que tiendrait Paulin Mukendi (patron de l’agence plurielle) dans les médias aux fins de nuire à la réputation de son client. D’où sa sollicitation au Csac lui demandant de prendre des mesures conservatoires pour empêcher à l’interressé de s’exprimer dans les médias en attendant l’issue des procédures judiciaires  que son client entend initier.     

Dans sa réponse d’accusé de réception, le président du Csac, Tito Ndombi, a indiqué que son institution ne disposait d’aucun support dont le contenu comporterait des propos imputables à l’incriminé. D’où, a-t-il fait savoir tout en s’appuyant sur les prescrits qui régissent son institution, le Conseil ne pouvait statuer sur une telle requête.   

Et Tito Ndombi de rappeler qu’au terme de l’article 63 de la loi organique du Conseil, « les mesures conservatoire sont prises en cas de flagrance avérée de violation par les professionnels des médias, des règles d’éthique et de déontologie, de la grille des programmes, des rubriques et ou des prescrits du cahier des charges à l’encontre des médias concernés en vue de sauvegarder l’intérêt général en attendant la convocation de l’assemblée plénière pour une décision finale ».

Pour rappel, un différend judiciaire oppose depuis quelques temps Me Liyolo à Paulin Mukendi autour de la paternité de la statuette faisant office du trophée Muana Mboka, le premier accusant le second d’usurpation de l’œuvre dont il se réclame être l’auteur.