Causerie-débat : Albert Bobéka sensibilise sur le vivre-ensemble

Mardi 29 Septembre 2015 - 16:15

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Le poète congolais, Albert Bobéka, poursuit ses campagnes de sensibilisation sur la culture de paix. Après Talangaï, il était le 27 septembre face aux jeunes de Nkombo, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri.

Le vivre-ensemble est une partie du recueil de poèmes «Le Nénuphar» qu’Albert Bobéka, autrement dit Fontaine, envisage d’éditer après Destinée; Etatolo ; la Vie; Mon art ; Mon pas, parus dans « Nouvelles voix de la poésie congolaise » de Bienvenu Boudimbou, dans les éditions Hemar en 2012.  En effet, devant les jeunes de Nkombo, en majorité des étudiants, l’orateur a prêché la paix, surtout à un moment où les écarts de langage sont observés sur le débat sur le changement ou non de la Constitution.

« J’insiste sur la culture de la paix parce que la paix est pour nous un besoin fondamental, la pierre angulaire. Poète que je suis et messager de paix des Nations unies par l’Unesco, je ne peux m’en passer sans vous exhorter sur la culture de la paix. En vivant la mesure des guerres fratricides que notre pays a connues, le devoir qui nous revient est de consolider cette paix retrouvée », a-t-il invité.

Selon Albert Bobéka, l’action en faveur de la paix ne peut pas se circonscrire aux seules situations de conflits. La culture de la paix doit, dit-il, être permanente pour éviter et éliminer les causes multiples d’un conflit ou des risques de conflits. D’où il souligne la nécessité d’organiser des programmes de réinsertion, de réhabilitation et de reconstruction afin de favoriser la reprise du développement. Il pense également que l’usage des stratégies d’influence constituent les principaux fondements de la diplomatique : la diplomatie des gouvernements ; la diplomatie des parlementaires ; la diplomatie des acteurs de la société civile ; la diplomatie des animateurs des Églises ; la diplomatie des ambassadeurs de paix ; la diplomatie des sages.

« Tout ceci concourt à la bonne marche d’un Congo qui cherche à poser ses jalons pour une paix durable, et obtenir le pari d’un Congo émergent. Le développement ne peut se faire que dans la paix. Femmes, hommes impliquons-nous pour l’avenir de la jeunesse et des générations futures en offrant des valeurs qui aideront à façonner ce Congo », a-t-il écrit dans le Nénuphar qui est encore en état de gestation.

Il a enfin demandé aux participants de combattre la violence physique sous toutes ses formes : sexuelle, psychologique, économique et sociale. « Ce que nous devons encourager, c’est de créer ensemble avec la participation des femmes et des hommes de nouvelles formes de solidarité », a conclu Albert Bobéka « Fontaine ».

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Albert Bobéka sensibilisant les jeunes de Nkombo ; crédit photo Adiac

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