FIDA : les gestionnaires de projets formés à l’esprit d’équipe

Pendant cinq jours, les cadres et responsables des coordinations de projets, les membres de l’équipe du FIDA issus des deux Congo, les coordonnateurs des points focaux du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage et ceux du ministère de l’Économie et des Finances, renforceront leurs capacités en matière de dynamique et d’esprit de groupe. Le but visé à travers cette formation est d’améliorer tant soit peu, la performance des unités de coordination et de gestion à travers un management basé sur une approche participative. L’interaction entre les participants permettra de renforcer de manière plus efficace l’esprit d’équipe FIDA/Pays, et de garantir la confiance dans les équipes, dans le but d’atteindre des résultats satisfaisants dans les projets.

L’initiative prise par le FIDA fait suite à un suivi technique et rapproché des projets, à l’issue duquel des faiblesses considérables ont été relevées dans le fonctionnement des équipes de coordination des projets et programmes. Ces difficultés se résument au manque de connaissances approfondies sur le FIDA, son rôle dans la mise en œuvre des programmes, au faible esprit d’équipe et au manque d’objectifs communs, ainsi qu'au manque de leadership et de capacités en gestion du personnel. Toutefois, pour prétendre surmonter ces difficultés, plusieurs initiatives pour renforcer les capacités des équipes ont été envisagées, à travers divers thèmes tels que : procédures et réquisitions du FIDA, en ce qui concerne la passation des marchés ; leadership ; développement de l’esprit d’équipe ; l’éthique de travail, etc.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, ouvrant les travaux, a invité les participants à promouvoir l’esprit d’équipe. « Le ministre de l’Agriculture a remarqué que le manque d’esprit d’équipe faisait défaut dans les unités de coordination ; or quand cet esprit d’équipe fait défaut, l’unité de coordination fonctionne comme une sorte de groupe mafieux qui ne sait pas où il va », a-t-il indiqué. Et de conclure : « Le ministre a dit que nous ne voulons plus recommencer avec cette expérience. Aussi m'a-t-il chargé de venir vous le dire avec autorité et sincérité. »