Dialogue national : les sourds et déficients auditifs du Congo demandent de privilégier l'intérêt général

Mardi 14 Juillet 2015 - 17:00

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Dans une déclaration publiée, ce 14 juillet à Brazzaville, le secrétaire général de l'Association nationale des sourds et  déficients du Congo (Ansdaco) Davy Aimar Makosso sollicite la sagesse et le savoir-faire des hommes politiques, les invitant à privilégier l’intérêt général du pays pour obtenir des bons résultats au dialogue et pour que vive le Congo.

L'Ansdaco, remercie le président de la République Denis Sassou N’Guesso, pour avoir convoqué ce dialogue qui offre aux Congolais de tout bord, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, une grande opportunité de s’exprimer librement et de poser leurs problèmes.

Parlant des problèmes que les sourds rencontrent dans la société, Davy Aimar Makosso a entre autres cité la non connaissance de la langue des signes par le public ; l’inaccessibilité à la communication et l’information, à la santé, à l’éducation et à l’emploi ; la faible représentativité aux postes de hautes fonctions, etc.

Ainsi relève-t-il, « les sourds sont victimes d’une exclusion et d’une non considération dans la société ». D'où la suggestion de l'Ansdaco d'officialiser  la langue des signes,  de former et d'affecter des agents interprètes en langue des signes dans les institutions publiques et privées intéressées (hôpital, école, télévision, ministère) ; l'augmentation du nombre d’écoles des sourds au Congo ; la création des centres de formation qualifiante en menuiserie, ébénisterie, et sculpture, soudure, et autres métiers. 

Guillaume Ondzé

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