Santé : des centres de traitement et de vente des compléments alimentaires chinois fermés

Malheureusement, il y a des Congolais qui ont mordu à l’hameçon de ces commerçants véreux qui sacrifient leur santé.  Certains dépensent des sommes faramineuses  pour acheter ces compléments alimentaires vendus par des distributeurs et autres marketeurs employés par ces centres de traitement chinois  qui font croire à la population que ces compléments alimentaires guérissent.

Le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, qui vient de renouer avec ses descentes sur le terrain, est déterminé à remettre de l’ordre dans ce secteur. après avoir visité  tour à tour quelques centres de traitement et de vente de suppléments alimentaires faits à base des plantes chinoises, à savoir Eternal Congo dans la commune de Ngaliema, King Cal Jin Jia Le  sur la 11^e rue Limete industriel,  l’ONG la louange  sur la 11^e rue Limete résidentiel et  DynaPharm situé à l’immeuble Botour, le constat du ministre de la Santé qu’accompagnaient les agents de la Direction du médicament et pharmacie, les délégués de l’Ordre des médecins, la police judiciaire a été  plus que décevant. Décision : tous ces centres ont été scellés.

 Il leur est reproché de  vendre des produits sans autorisation de mise sur le marché. Pis encore, certains centres tel que King Cal Jin Jia Le  et l’ONG la Louange n’ont même pas des autorisations d’ouverture. En plus, ils font des examens à partir des analyseurs quantum qui malheureusement sont des machines avec des logiciels préinstallés qui donnent de faux résultats avec des maladies graves telles que le cancer. Un autre grief : le cout exagéré de prix de ces compléments alimentaires. Pour le ministre de la Santé, un complément alimentaire ne peut pas coûter plus cher que le médicament. Pour preuve, le thé anti-malaria revient à 20 dollars.  Le ministre a fait savoir qu’il y aura une commission qui sera mise sur pied pour statuer sur la structure des prix. Autre grief : l’emploi de personnel non qualifié à l’exemple de cette fille, diplômée d’État trouvée à King Cal Jin Jia Le  sur la 11^e rue Limete industriel, cette fille formée sur le tas est commise à la tâche d’examiner les malades à l’aide d’un analyseur.  Il est reproché aussi à ces centres de vendre ces compléments alimentaires à des prix qui ne sont pas à la portée de tout le monde.

La santé des Congolais sacrifiée

Pour le Dr Félix Kabange Numbi, ces chinois  ne se soucient pas de la santé des Congolais, ils font plus des affaires.  Ces centres de traitement travaillent avec des marketeurs et distributeurs qui font la publicité de leurs produits.  Une fois qu’un marketeur arrive à convaincre un client, celui-ci sera conduit au centre pour passer des examens à partir des analyseurs quantum.  Après cela, une  prescription médicale ne comprenant que des compléments alimentaires lui sera remise. En plus, ces produits ne se trouvent nulle part si ce n’est au centre où l’ordonnance à été établie.

Pour le ministre de la Santé publique, cette campagne ne doit pas être comprise comme de la tracasserie  mais on veut tout simplement mettre de l’ordre dans le secteur pour protéger la santé des Congolais. En effet, des propriétaires de ces centres de traitement sont tenus de s’incliner devant la loi quoiqu’elle soit dure.