Santé : le projet C-change est arrivé à son terme

Le clou de cette manifestation était la présentation finale du projet dont la mission est de contribuer à l’amélioration de la santé des communautés à travers la communication pour le changement social et de comportement (CCSC). Les programmes de santé mis en œuvre par ce projet sont notamment la planification familiale,  malaria, SMNE, eau, hygiène et assainissement, VIH/ PTME, GBV/VIH et TB.

Il ressort de cette présentation faite par les animateurs de C-change que les résultats intermédiaires attendus du projet se résument par l’amélioration des capacités des personnels du ministère de la Santé publique, des ONG et des structures de santé publique à concevoir, mettre en œuvre et évaluer les programmes CCSC, par l’amélioration de l’environnement politique favorable à la coordination des activités des programmes nationaux et à leur participation aux rencontres  professionnelles au niveau national, régional et international et par l’amélioration de la qualité et l’efficacité des interventions, des programmes et  des matériels  éducatifs  et promotionnels. Le projet C-change, a-t-on retenu de cette présentation, a eu comme zones d’intervention  la ville de Kinshasa, la province orientale, le Kasaï-Occidental, le Kasaï-Oriental, le Katanga et le Sud-Kivu où plusieurs zones de santé en ont été bénéficiaires.

Dans le cadre de ses activités sur le terrain, le projet C-change a organisé les formations pour le renforcement des capacités des personnels du ministère de la santé publique, des ONGs, des structures de santé publique et des professionnels des médias publics et privés  en communication pour le changement social et de comportement et en communication interpersonnelle.

Des défis

En dépit des succès réalisés notamment dans le domaine de planification familiale (PF) où on a procédé à la mise en œuvre de  19 sur 20 recommandations de la conférence nationale sur le repositionnement PF de 2009, à l’adoption du plan stratégique national  de la PF à vision multisectorielle , à la Proposition de loi  sur la santé de la reproduction et planification familiale en RDC, à l’Institutionnalisation du CTMP / PF par  décret du Premier ministre et à l’Inscription d’une ligne budgétaire sur la PF dans le budget national, le projet C-change a aussi des défis à relever. Il s’agit notamment du nombre réduit de bureaux de coordination au niveau de province (3/6 ), du travail avec les relais communautaires sur la base du volontariat, de la collaboration entre partenaires de mise en œuvre, notamment dans la reproduction, la distribution et l’utilisation des matériels éducatifs développés avec l’appui de C-Change, affectation de plus  de ressources à la production et à la  distribution des matériels éducatifs produits.

La directrice de l’Usaid, Mme Diane Putman, n’a pas manqué de féliciter tous les partenaires du projet qui grâce à leur dynamisme et bravoure que ce projet a connu un succès en dépit des quelques défis. Elle a appelé à la responsabilité de tout un chacun à continuer à travailler pour le changement de comportement de la communauté.

De son coté, le directeur du projet, M. Yaya Drago a remercié tous les partenaires du projet sans lesquels le projet n’aurait pas été possible. Tout en indiquant qu’après les formations apprises dans le cadre de renforcement des capacités des personnels du ministère de la Santé publique, des ONG et des structures en communication pour le changement social et de comportement, rien ne sera plus comme avant dans le domaine de communication.

Pour le secrétaire général à la Santé publique qui a procédé à la clôturé de ce projet qui interviendra en la date du 31 juillet 2015, qui a reconnu les efforts inlassables de tous les partenaires, a réitéré auprès des bailleurs de fonds et des partenaires d’aider la RDC à mobiliser les ressources nécessaires pour la promotion de la communication pour le changement de comportement.