![]() Santé : des supports de communication sur la vaccination ont fait défautJeudi 14 Mai 2015 - 13:38 Pour la réussite des journées locales de vaccination organisées par le ministère de la Santé publique avec l’appui de ses partenaires dont l’Unicef et l’OMS, toutes les stratégies ont été mises en marche pour atteindre tous les enfants de moins de 5 ans ciblés. La province du Kongo-central, ex Bas-congo qui vient d’organiser les journées locales de vaccination contre la polio couplées à la supplementation en vitamine A et au déparasitage au mebendazole a ciblé un million sept cent mille enfants à vacciner contre la polio, près d’un million cinq cent mille enfants à supplémenter en vitamine A et un million quatre cents à déparasiter au mebendazole. Quant à la zone de santé de Matadi, située dans le district sanitaire, 36 123 enfants âgés de 0 à 5 ans étaient attendus pour recevoir le vaccin polio oral contre 32 300 à supplémenter en vitamine A et 28 478 enfants de 1 à 5 ans à déparasiter au mebedanzole. Si du point de vue logistique, tout a été en ordre, comme a fait remarquer le chef de division provinciale à la santé, le Dr Jacques Kimfuta. « Il n’y a pas eu des problèmes majeurs pour la logistique. Nous avons eu des intrants à temps et en quantité suffisante. On n’a pas connu de rupture. En cas de rupture de vaccins signalée par les vaccinateurs, la situation est vite corrigée parce que des vaccins sont en quantité suffisante. Sur le plan humain aussi, on a des ressources compétentes », a-t-il dit. Cependant, il faut reconnaître que la communication a connu certaines faiblesses au regard des cas de résistance signalés dans quelques zones de santé bien que certains cas aient été récupérés. Sur le terrain, il était difficile de reconnaître un vaccinateur parce qu’il n’avait pas des signes distinctifs. Ils n’avaient pas de dossard si ce n’est que la boîte isotherme contenant des vaccins. La sensibilisation dans les medias n’a pas aussi été très forte. On n’a pas senti le matraquage médiatique sur la vaccination. Dans les artères principales de la ville de Matadi, il n’y a pas eu des banderoles ni moins des affiches sur la vaccination. À cause de ces faiblesses, bien de parents ne savaient pas la maladie contre laquelle les enfants étaient vaccinés. Et d’autres ont carrément refusé que leurs enfants soient vaccinés. « La communication est très importante. Quand elle se fait en retard, cela pose de problème. C’est comme ça qu'on découvre dans les ménages certains chefs de ménages, certaines mamans qui ne connaissent pas la campagne. Mais il faut aussi reconnaître qu’elle a démarré un peu tardivement mais on se rattrape toujours », avait déclaré la ministre provinciale de la Santé, le Pr Mambu Niangi lors de la réunion du comité provincial de coordination. Le chef de division provinciale à la Santé, le Dr Jacques Kimfuta, a également reconnu des faiblesses dans la mobilisation sociale. Mais, relève t-il, il n’y a pas que la mobilisation sociale. Il y a des aigris qui ont tenté de boycotter ces journées locales de vaccination parce que, explique-t-il, dans le contexte de pauvreté que traverse notre pays, quand il y a une activité de masse, tout le monde veut se retrouver et ceux qui ne sont pas retenus deviennent des aigris et ils entrent en opposition distillant de fausses informations sur la vaccination ». En dépit de tout, globalement la campagne de vaccination a été une réussite. Lors des réunions du comité provincial de coordination et du comité local de coordination, des plaintes rapportées par des superviseurs ont été toutes corrigées pour que les objectifs de cette campagne de vaccination soient atteints. Aline Nzuzi Notification:Non |