Promotion de la femme : le système des Nations unies s'engage à appuyer le Congo à relever certains défis

Mercredi 1 Avril 2015 - 19:15

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Une délégation des représentants et délégués de plusieurs agences du système des Nations unies accréditées au Congo, conduite par la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), Barbara Laurenceau, a échangé le 30 mars avec la ministre de la Promotion de la femme, Catherine Embondza Lipiti.

Quelques heures avant la fin du mois de mars dédié à la femme, les agences du système des Nations unies sont allées dire à la ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme que les questions de femmes doivent rester chaque jour devant les priorités nationales. « Les femmes, les filles du Congo se battent chaque jour aux côtés de la ministre pour une vie meilleure. Nous, système des Nations unies  présent au Congo (Unicef, PAM, Pnud, OMS, Unesco et Fnuap, voulions témoigner à la ministre de notre engagement pour accompagner toujours mieux le Congo pour que la vie des femmes et des filles s’améliorent chaque jour », a expliqué Barbara Laurenceau à la presse.

Saluant la bravoure des Congolaises, elle a rappelé que des défis énormes restaient encore à relever en matière d’alphabétisation, des violences basées sur le genre, d’accès économique, de droit de revendication à  la participation politique de la femme. « La ministre est très efficace, mais toute seule, elle ne peut pas tout faire, donc nous avons voulu discuter avec elle des voies et moyens pour travailler bien cette année pour qu’en mars 2016, nous puissions bien dire tous ensemble qu’un nouveau pas a été franchi par rapport à tout ce qui avait été fait et que nous sommes toujours plus loin dans la lutte pour le respect les droits des femmes et des filles au Congo », a poursuivi la représentant du Fnuap au Congo.

Selon elle, le principal défi est de passer à la pratique et d’identifier les sujets sur lesquels les deux parties doivent converger  leurs efforts pour une action dont les résultats seront mesurables d’ici à la fin de l’année. Elle a, par ailleurs, rappelé que chacune des agences du système des Nations unies se déployaient avec des interventions différentes à travers le territoire congolais dans des domaines de la santé, de l’éducation, et de la gouvernance.

Barbara Laurenceau s’est enfin félicité de l’activiste de la ministre de la Promotion de la femme qui a mené de nombreuses études sur différents sujets. Il s’agit notamment sur les grossesses précoces, les veuves, l’accès à la production rurale, l’éducation, la formation professionnelle. La Conférence de Beijing a, d’après elle, a posé des jalons pour la promotion des valeurs des droits des femmes au Congo vingt ans après.

Le PAM entend se battre pour la situation de la femme congolaise

Présent à la rencontre du 30 mars avec ses collègues du système des Nations unies, le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), David Bulman, a été reçu en audience le lendemain par Catherine Embondza Lipiti. Le représenatnt de cette agence onusienne est allé murir ses réflexions avec la ministre de la Promotion de la femme. « Le ministère peut attendre de nous, c’est que nous allons continuer à nous battre pour la situation de la femme. Nous allons chercher avec le gouvernement des solutions pour combattre la faim dans le pays, cela va forcément impliquer les femmes parce que les enfants qui n’ont pas assez à manger, nous allons les atteindre », a-t-il expliqué.

Il a également rappelé les différents programmes que le PAM mène au Congo, notamment les cantines scolaires, le filet de sécurité alimentaire, des projets dont la femme est au centre. « Comme nous travaillons dans le domaine de l’alimentation, la femme est incontournable. Nous sommes dans la phase de l’élimination de la faim dans le monde et en Afrique, l’Union africaine a adopté l’horizon 2025 pour l’élimination de la faim. Comment nous pouvons atteindre cet objectif si nous n’écoutons pas les femmes qui sont les premières productrices des produits agricoles, qui s’occupent du foyer », a-t-il conclu.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les deux parties pendant la séance de travail