![]() CPRK : consultation gratuite pour des prisonniers tuberculeuxMercredi 25 Mars 2015 - 17:45 Dans le souci de chercher effectivement tous les tuberculeux afin de les traiter pour qu'ils soient guéris de cette maladie dont le traitement est gratuit, une attention spéciale a été réservée aux prisonniers du Centre pénitencier de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex-prison centrale de Makala, et à ceux de la prison de Ndolo.
À la prison de Ndolo, la même ambiance a été observée. Les malades ont été consultés en présence du ministre de la Santé publique. Toujours dans le souci d’assurer une bonne prise en charge des prisonniers malades de tuberculose, un centre de santé est en train d’être construit à la prison de Ndolo. Adresse du ministre à la Nation Mois de mars, mois de la femme, le ministre de la Santé publique a, dans son message à la Nation lors de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre la tuberculose, appelé les femmes à la prise de conscience, à une mobilisation et à un engagement sans faille dans la lutte contre la tuberculose. « chères mamans, la tuberculose est une grande menace aussi pour la femme , car elle peut causer la stérilité ; la tuberculose non soignée à temps tue une femme chaque seconde au monde ; une femme malade de tuberculose non soignée peut facilement contaminer ses enfants de moins de 15 ans à cause de la proximité et de l’intimité ; une femme malade de tuberculose non soignée perd son souffle, elle devient trop fatiguée pour travailler et nourrir sa famille, ce qui conduit à la malnutrition de ses enfants et à la pauvreté de famille. Puis-je vous inviter donc, chères mamans, à vous investir davantage dans la lutte contre la tuberculose, notamment en accompagnant les membres de famille qui toussent au centre de santé le plus proche pour qu’ils subissent des examens et reçoivent des traitements appropriés », a-t-il dit. Toutefois, fait savoir le ministre de la Santé publique, malgré les efforts fournis par le gouvernement dans la lutte contre cette maladie qui se manifeste par la gratuité des soins pour quiconque est dépisté tuberculeux et ce, depuis 2002; la déclaration de la tuberculose comme urgence nationale en 2006 et le décaissement des fonds en contrepartie pour l’achat des antituberculeux et des outils modernes de diagnostic pour un dépistage des cas de tuberculose multirésistants en moins de deux heures, il y a des défis à relever. Ce qui favorise, explique-t-il la propagation de la maladie et amplifie ses méfaits. Conséquence à jour, révèle le Dr Félix Kabange Numbi, seulement un peu plus de la moitié des malades se présentent dans les structures de santé bien que les soins soient la gratuits, à cause de l’ignorance, de la stigmatisation et de la distance à parcourir. Environ 5% de décès des tuberculeux sont dus à l’arrivée tardive des malades au centre de santé et 5% des malades sont irréguliers au traitement. Ce qui crée des formes des tuberculoses résistantes dont le traitement dure 20 mois au lieu de 6 mois et la présence simultanée chez la même personne de la tuberculose et du VIH-sida devient fréquente et en appelle à une adaptation de la stratégie de lutte. Aline Nzuzi Légendes et crédits photo :Des équipements du centre CPRK 2 |