Lutte contre le sida : l’initiative des Grands lacs s’étend à d’autres maladies

Mardi 17 Mars 2015 - 10:30

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LA GLIA qui  regroupe l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie, le Rwanda, l’Angola,  le Kenya et la RDC dans sa nouvelle formule ne se limitera pas seulement à la lutte contre le sida dans la sous-région des Grand lacs.

La réunion du conseil des ministres de l’Initiative des pays des Grands lacs contre le sida (GLIA), tenue  du 13 au 14 mars au Fleuve Congo Hôtel, en a décidé ainsi.  Face aux différentes pathologies auxquelles sont exposés les pays de la sous-région des Grands lacs, le conseil des ministres de la GLIA a décidé d’étendre son champ d’action à la lutte contre le paludisme, la tuberculose et d’autres maladies tropicales tout en sollicitant un accompagnement  de l’Onusida dans la mobilisation des ressources pour atteindre l’objectif de la génération sans sida.

Le conseil des ministres de la GLIA  a décidé  de redynamiser  cette organisation pour renforcer la lutte contre le sida dans la sous-région, car depuis la fin du projet  d’appui financé par la banque mondiale, la GLIA accuse une léthargie.  En sus de cela, les participants se sont engagés  de tout mettre en œuvre pour soutenir cette initiative avec des ressources des partenaires tels que l’ONU ou encore avec  des ressources provenant des gouvernements ou d’autres partenaires impliqués dans la lutte contre la maladie. Toutes ces résolutions visent à renforcer la lutte contre le sida dans les pays  membres de la GLIA.

 

Président sortant du conseil des ministres de la Santé de la GLIA, le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange,  a reconnu que la GLIA se trouve aujourd’hui à un tournant décisif de son existence. « Nous devons au cours de présentes assises déterminer point par point son format futur et son devenir. Il faut, à cet égard, quitter cette léthargie vécue  depuis la fin du projet d’appui financé par la Banque mondiale en décembre 2010 », a dit le ministre. Malgré  toutes les avancées de nos pays dans la riposte au VIH-sida, poursuit-il,  la mission de la GLIA dans la lutte contre le sida demeure d’actualité et le besoin d’une synergie des efforts n’est pas un luxe, car les multiples défis de nos nations nous obligent  à travailler ensemble, à ne pas vivre en vase clos.

De son coté, le coordonnateur de l’Onusida, le Dr Mamadou Sakho,  souligne l’intérêt de cette session pour son organisation qui ne ménage aucun effort pour lutter contre le sida dans la sous-région des Grands lacs. Pour lui, cette réunion est  venu au bon moment, parce qu’il est temps de redynamiser  cette plate forme du conseil des ministres de Santé et d’étendre le champ d’action de la GLIA pour répondre aux défis qu’impose la lutte contre le sida.

 La clôture de la session ordinaire du conseil des ministres de la GLIA a été sanctionnée par la signature du procès verbal et la remise du bâton de commandement du conseil des ministres de la GLIA par le ministre congolais de la Santé publique à son collègue du Kenya qui en assurera la présidence.

Aline Nzuzi