8 mars 2015 : l’ACAP explique les avantages des TIC pour les femmes

Mercredi 11 Mars 2015 - 17:45

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Dans le cadre de la célébration du mois de la femme, l’Association congolaise d’amitié entre les peuples (ACAP) a organisé à la Maison de l’amitié, une causerie-débat sur la thématique : « Les Technologies de l’information et de la communication (TIC): facteurs d’émancipation »

L’humanité a commémoré le 8 mars, la 105e Journée internationale de la femme sur le thème : « Autonomisation des femmes-autonomisation de l’humanité : imaginez ! » Au plan continental, les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine ont déclaré 2015 « Année de l’autonomisation des femmes et du développement de l’Afrique pour la concrétisation de l’agenda 2063 ».

Développant la thématique sur « Les Technologies de l’information et de la communication : facteurs d’émancipation », retenue au plan national comme l’un des sous-thèmes, la secrétaire particulière du président de l’ACAP, Carine Ndocko, est revenue sur l’importance des TIC. En effet, selon l’oratrice, les Nouvelles technologies, notamment le numérique et le mobile ont un potentiel énorme pour l’émancipation des femmes. Elles fournissent aux femmes des opportunités en matière d’information, de communication, de formation, de santé, d'emploi et d'éducation.

« Il est donc vital d’amener les femmes et les filles vers les TIC pour plusieurs raisons. Les TIC facilitent l’accès à l’éducation et à la formation, elles améliorent aussi l’accès aux services de santé et la participation dans l’économie et dans la société civile. Dans un monde où 95% de tous les emplois ont une composante numérique, il est nécessaire de favoriser la présence des femmes et des filles dans les TIC », a ajouté Carine Ndocko.

Elle a, par ailleurs, rappelé que le manque d’accès aux nouvelles technologies et aux infrastructures adéquates est souvent lié aux coûts élevés de la connectivité. Ce qui empêche, d’après elle, de nombreuses femmes de tirer un plein bénéfice de l’utilisation des technologies numériques, mobiles et de l’internet.

Quelle place pour la femme rurale dans les TIC ?

Dans sa communication, elle a également indiqué qu’on ne pouvait pas parler de l’intégration de la femme rurale congolaise aux TIC, sans poser la problématique de son émancipation et de son apport non négligeable au développement. Pour elle, la femme rurale mérite d’être comptée parmi ceux qui contribuent au bien-être général, parce que son rôle dans le processus du changement est indéniable. Ce qui revient à dire que les femmes rurales peuvent être à l’origine des bouleversements d’ordre mondiaux, en vue de booster l’économie. C’est ainsi que Carine Ndocko a suggéré que la problématique des femmes et des jeunes filles dans le secteur de TIC soit attaquée dès l’enfance, puisque leur émancipation en plein 21e siècle en dépend.

L’objectif de cette causerie-débat présidée par le président de l’ACAP, Vital Balla, était de faire comprendre aux participants que l’utilisation effective des TIC pouvait leur permettre, surtout pour la femme rurale congolaise, d’améliorer leurs activités liées à la vente des produits de récolte. Ceci, afin de participer au développement de leur  propre économie ainsi que celle de leur localité, à travers des réseaux et forums d’échange visant à faciliter la commercialisation, tant au niveau local que régional.

Clôturant la rencontre, le président de l’ACAP a rappelé que le Congo a toujours soutenu la bravoure des femmes. Vital Balla a, enfin, invité les congolaises à suivre l’exemple de leurs consœurs d’Afrique occidentale qui contribuent énormément au développement de leurs pays. « Vous êtes une nouvelle génération qui doit s’inspirer du slogan des femmes de l’Union révolutionnaire des femmes du Congo : « seule, la lutte libère ».

Rappelons qu’au Congo, les femmes sont plus nombreuses que les hommes, soit environ 52%, contre 48%.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Vital Balla et Carine Ndocko ; les participants ; crédit photo Adiac