Medias : le Csac suspend deux émissions télévisées et un journal

Mercredi 4 Mars 2015 - 14:44

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Le  Conseil supérieur de l'audiovisuel  et de la communication (Csac) les a sanctionnés pour non-respect de la déontologie journalistique et le manque de professionnalisme.

Il s’agit de l’émission « Congo Histoire » diffusée sur la radio- télévision nationale congolaise et « Émission ya ba bola » diffusée sur  la télévision privée Molière et le trihebdomadaire Africa News.
Pour ce qui est des deux émissions, elles sont suspendues pour une durée de trente jours.  En plus de cette suspension, le  présentateur de Congo Histoire, en la personne de Lushima Ndjate, est interdit d’antenne.  Le Csac reproche à ce journaliste le  manque avéré de professionnalisme alors qu’il y a quelques jours avant  que le Csac ne suspende son émission, il a été rappelé à l’ordre par l’organe régulateur pour son manque d’éthique et de déontologie.  Il faudrait donc remplacer le présentateur de cette émission par un autre. Celui-ci devra respecter l’éthique et la déontologie du journalisme.

Le Csac reproche  à l'«Émission ya ba bola» le déficit de professionnalisme. Car, dans la plupart des cas, les émissions diffusées par cette chaîne s’écartent du professionnalisme pour laisser la place à l’amateurisme au moment où l’on sait que les médias jouent aussi un rôle éducatif de masses. Molière TV devra donc repenser sa manière de traiter l’information.

Quant au trihebdomadaire Africa news,  ce tabloïd  écope d’une suspension de sept jours pour avoir porté des accusations gratuites à travers un article concernant  la Direction générale  de migrations (DGM) alors que l’éthique et la déontologie journalistique veut que le journaliste puisse d’abord vérifier l’information au lieu de diffuser des informations qui ne sont pas vraies. Cette manière de faire discrédite la profession.
La sanction réservée aux trois organes de presse devra être une interpellation pour ceux là qui, dans l’exercice de la profession, ne respectent pas la déontologie. Sinon, ils seront dans le collimateur du comité cher au président Tito Ndombi qui tient à redorer l’image de la profession.

Aline Nzuzi