Paris : signature du protocole d’accord de coopération entre le ministère de l’Équipement et des travaux publics du Congo et l’IGN FranceVendredi 23 Janvier 2015 - 15:40 Représenté par son ministre de l’Équipement et des travaux publics, le Congo a choisi l’usage des domaines d’excellence de l’IGN à l’heure du numérique
Du côté de la délégation congolaise, « la journée de cette signature revêt une solennité particulière en ce qu’elle est l’aboutissement des échanges antérieurs entre les deux parties » a déclaré Frédéric Manienze, conseiller juridique au ministère de l’Équipement et des travaux publics. Et d’expliquer que ce contrat offre en termes de références sur le plan juridique « une grande légitimité et qui sous-tendent cinq axes : l’étude préalable à la mise en place d’une base de données routières ; la constitution d’un référentiel routier ; la mise en place d’une base de données routières opérationnelle et dimensionnée ; l’impression de la carte routière et le transfert de technologies et de compétences ». Il est important de souligner que, depuis 2009, sous l’impulsion du Président de la République Denis Sassou N'Guesso, le Congo s’est engagé dans une politique de réalisation des grands travaux routiers offrant des opportunités économiques, contribuant au désenclavement de l’arrière-pays, facilitant la mobilité des personnes et des marchandises tant pour atteindre les grands centres urbains, les préfectures et leurs sous préfectures, les routes d’interconnexion dans le cadre des projets intégrateurs que les grands bassins de production avec la perspective de reconquérir son rôle de pays de transit. De ce point de vue, « l’actualisation de la cartographie héritée de l'administration coloniale est primordiale », a précisé Pierre Missengué, directeur de la gestion du patrimoine routier. À l’appui d’une carte actuelle, le directeur a expliqué le déploiement routier en vue et a insisté sur l’importance d’une cartographie propice à l’aménagement du territoire. « Avec l’apport de l’IGN, explique-t-il, le Congo disposera d’une meilleure connaissance des réseaux routiers et des événements qui les affectent : flux de circulation, travaux d’entretien et d’aménagement, incidents. Le pays tout entier sera désenclavé, offrant l’approvisionnement des villes et de la sous-région du Bassin du Congo. L'objectif est de permettre une redynamisation des activités économiques, faciliter la mobilité des personnes, favoriser leur accès aux services sociaux de base». Le premier axe de collaboration du dispositif contractuel portera sur la mise en place d’une base de données routières avec la réalisation diligente d’une étude préalable. « Ce projet revêt une importance toute particulière dans la perspective de l’émergence que vise le Congo pour 2025 », a confié le directeur de l’IGN. L'Institut national de l'information géographique et forestière est un établissement public à caractère administratif ayant pour mission d'assurer la production, l'entretien et la diffusion de l'information géographique de référence en France1. Avant l'intégration de l'inventaire forestier national le 1er janvier 2012, il était nomméInstitut géographique national, dénomination dont il a conservé l'abréviation IGN. Il a été créé par un décret du26 juin 1940 et a succédé au Service géographique de l'Armée (SGA), dissous en 1940. L'IGN est dirigé par Daniel Bursaux depuis le 17 novembre 2014 Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo 1 : Séquence de la signature du protocole d'accord de coopération à Paris entre le Ministère de l'environnement et des travaux publics du Congo et l'IGN
Photo 2 : Emile Ouosso, ministre de l'équipement et des travaux publics du Congo
Crédit photo : Fredy Mizelet Flam Images
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