Santé : les responsables des établissements scolaires impliqués dans la lutte contre le virus Ébola

Mardi 23 Septembre 2014 - 16:27

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La prévention de l'épidémie est la clé d’or et celle-ci passe par la commission communication du Comité national de coordination de la lutte contre la maladie du ministère de la Santé publique.

La commission communication est à pied d’œuvre depuis la déclaration de la maladie à virus Ébola en Afrique de l’Ouest et en Équateur dans le village de Djera. Les différentes couches de la population sont aussi concernées dans cette vaste campagne de sensibilisation.

Après les journalistes et les confessions religieuses, le Comité national de coordination de la lutte contre la maladie a ciblé les responsables des établissements scolaires pour leur parler de cette maladie grave mais qui peut être évitée en observant certaines règles d’hygiène.

Au cours d’une journée de sensibilisation organisée par le Comité national de coordination en partenariat avec  le projet C-Change/FHI360, les responsables des établissements scolaires ont pu comprendre  comment se manifeste la maladie, ses voies de transmission et comment prévenir cette maladie dans la communauté.

Le directeur national du Programme national de sensibilisation de santé scolaire et universitaire, le Dr Jules Bongongo, qui s’est appesanti sur les symptômes, les modes de transmission de la maladie et la prévention a fait savoir que la période d’incubation de la maladie à virus Ébola est de deux à vingt et un  jours après la contamination. Les signes de la maladie sont la montée brutale de la fièvre,  la fatigue intense, les maux de tête, la perte d’appétit, les douleurs musculaires ou douleurs abdominales, les nausées, les vomissements, les diarrhées, les hoquets, les difficultés à avaler et à respirer, les éruptions cutanées, le saignement au niveau des gencives, des yeux, du nez, des oreilles, de l’anus et parfois des voies urinaires, les insuffisances rénales et hépatiques.

La maladie se transmet  par contact direct avec  une personne  déjà atteinte ou par contact avec une personne décédée de la maladie. Elle se contracte aussi par la manipulation d’un gibier trouvé malade ou mort dans la forêt,  par le contact avec les liquides organiques tels que le sang, les vomissements, les urines, les selles, les salives, les spermes et les sécrétions vaginales. « La manipulation de tous les objets ayant servi au malade, des singes, des rats, des sauves-souris, des antilopes ou porcs ainsi que des animaux trouvés morts dans la forêt jouent un grand rôle dans la transmission », a fait savoir le Dr Jules Bongongo qui appelle la population à ne pas être paniquée mais plutôt à éviter des comportements à risque qui pourraient favoriser la propagation de la maladie.

La prévention

Pour prévenir cette maladie, le Dr Jules Bongongo conseille aux  chefs des établissements scolaires de ne pas toucher un malade d’Ébola si l’on n’est pas protégé par des gants, une blousse, un masque, des lunettes, un bonnet et des bottes, de laver les mains à l’eau propre et au savon avant de manger, après avoir été aux toilettes.  Il a conseillé, en outre, à toute personne de se rendre immédiatement au centre de prise en charge dès l’apparition des premiers signes pour  permettre à la personne d’être examinée tôt et d’augmenter ses chances d’être guérie et, par ricochet, protéger sa famille et sa communauté.

 

Aline Nzuzi