Insertion des jeunes : le projet de création d’une école de 2e chance au Congo se précise

Mercredi 10 Septembre 2014 - 21:15

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En mission de travail en République du Congo depuis la semaine dernière, la délégation française conduite par la représentante du Groupement d’intérêt public (GIP International), Geneviève André, s’est entretenue, le 9 septembre, avec le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Anatole Collinet Makosso.

Cette délégation a pour mission la présentation de l’étude de préfiguration de la création de l’école de la 2e chance au Congo.  En effet, la future école accueillera des jeunes sortis du système éducatif classique en leur donnant un savoir de base et en leur facilitant l’accès à l’entreprise au travers des stages. Elle concernera un certain nombre de ministères, notamment les ministères de la Jeunesse, de l’Enseignement fondamental et celui des Petites, moyennes entreprises et de l’Artisanat.

« Nous travaillons sur un projet qui va mobiliser un certain nombre de ministères en vue de mettre en œuvre pour la jeunesse congolaise des perspectives d’insertion sociale et professionnelle. L’idée c’est de voir comment on peut monter ce projet au Congo. Le ministre a fixé des orientations de travail, nous continuons à travailler sur ce projet  pour qu’il voie le jour l’année prochaine », a expliqué le directeur de l’école de la 2e chance Tours Val de Loire, Diba Medjahed, à la sortie d’audience.

Selon la cheffe de la délégation, l’école de 2e chance aura une pédagogie active et coactive, très participative en s’appuyant sur des compétences et en levant les obstacles. « C’est une école qui travaille sur la motivation des jeunes, ce qu’ils veulent faire de leur vie professionnelle et ce qu’ils peuvent faire avec les entreprises. C’est donc un lien très fort avec les entreprises, avec les milieux qui créent de l’emploi, les petites, les moyennes et les grandes entreprises et l’artisanat. Le jeune va être aidé dans son schéma, son parcours au sein de l’école de la 2e chance avec d’autres partenaires pour trouver des formations utiles et nécessaires et l’entreprise qui va l’accueillir », a conclu Geneviève André.

 

 

Parfait Wilfried Douniama