![]() Justice : le gouvernement appelé à affecter un budget au bureau des consultations gratuitesLundi 1 Septembre 2014 - 15:55 Les bureaux des consultations gratuites (BCG) fonctionnent grâce au financement des partenaires dont l’Unicef et l’Union européenne à travers les projets PARJ (Projet d’appui à la réforme de la justice).
Si un avocat, poursuit-il, reçoit des subventions de l’État, il défendra correctement les démunis pour la satisfaction de ceux-ci. À en croire le président, lorsqu’on parle de BCG, l’on voit d’office la désignation d’un avocat. « Le bâtonnier commet d’office un avocat pour défendre une personne indigente qui n’a pas sollicité l’assistance d’un avocat. Ce denier ne peut refuser son intervention sans juste motif », a déclaré Me Alain Nsele Ngomba. En effet, les bureaux des consultations gratuites sont ouverts au public, notamment aux enfants et aux indigents sur présentation d’une attestation d’indulgence délivrée par le ministère des Affaires sociales. Pour le barreau de Kinshasa/Gombe, le BCG est situé au numéro 87 de l’avenue Kasa-Vubu, à son croisement avec Birmanie, dans la commune de Ngiri-Ngiri. Et le BCG du barreau de Kinshasa /Matete est situé au numéro 25, Boulevard Lumumba, au quartier 1, dans la commune de Masina. Depuis le début du projet PARJ au mois de février, le BCG du barreau de Kinshasa/Matete organise l’itinérance des avocats au quartier général du pavillon 10, dans la prison centrale de Makala. Au total, dix-sept permanences et soixante-onze consultations ont été organisées dans les tribunaux pour enfants de Kinkole et Matete. Il y a eu seize missions d’itinérance pour quatre-vingt-douze consultations. Pour la coordonnatrice du BCG/Matete, Me Virginie Musuamba, vingt dossiers sont attribués aux avocats tous les mois qui défendent bien les dossiers qu'on leur a confiés. Au BCG/ Matete, des consultations juridiques ont été organisées aussi bien en permanence qu’à la prison centrale de Makala. Du mois de mai en juillet, environ cent trente-sept consultations ont été enregistrées à la permanence et deux cent trente-deux aussi bien à la prison centrale de Makala qu’à la prison de Ndolo. Pour bien défendre les personnes indigentes, les avocats ont été à plusieurs reprises formés notamment sur la protection des enfants et les violences sexuelles, sur l’équité ainsi que sur les conflits fonciers et successoraux. Par rapport aux enfants, plusieurs dossiers ont été défendus : l’abandon de famille, le viol, etc. Bref, le bilan est donc positif au regard du nombre de personnes ayant sollicité les BCG et les défenses organisées à cet effet. Gypsie Oïssa Tambwe Légendes et crédits photo :Les membres des bureaux de consultations gratuites des barreaux de Kinshasa Matete et Gombe |