Collectif Sibiti 2014 : Corine Marteau à l’heure du départ

Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Les festivités du 54^e anniversaire de l’indépendance auront lieu dans moins d’un mois. Le Collectif Sibiti 2014 est-il prêt ?

Corine Marteau (CM) : C’est un honneur d’être à la tête du comité de pilotage du collectif des enfants et des amis du Congo désireux de se joindre aux efforts des autorités, institutions et populations congolaises pour revivre des instants d’unité nationale. En fonction de nos ressources, nous avons tenu des réunions de concertation entre membres. En appui de nos efforts, nous avons noué un partenariat avec l’ONG Rocar-Dial présidée par Stella Mensah Sassou N’Guesso. Les comptes-rendus nous ont permis d’établir une feuille de route conforme aux attentes de part et d’autre. Nous pouvons affirmer à ce jour que nous sommes prêts et y allons en conformité avec le consensus établi.

LDB : Qui compose la délégation et qu’emportez-vous dans vos bagages ?

CM : Avec le Collectif Sibiti 2014, nous vivons la deuxième expérience initiée par les Congolais de l’étranger de participation aux festivités de l’indépendance. L’année dernière, à Djambala, nous avions des ressortissants du département des Plateaux et tous les fils et filles du Congo représentés. Nous avons reconduit les mêmes critères de sélection. Est membre du collectif tout Congolais ou ami du Congo porteur d’un projet à réaliser dans la Lékoumou en faveur des populations du département. En notre sein, des professionnels de la santé, des enseignants et d’autres corps de métiers, tous bénévoles, prêts à partager des moments d’union nationale. Plusieurs projets sont montés de manière pérenne.

LDB : Avez-vous des exemples de projets types ? Comment les financerez-vous ?

CM : Nous avons initié plusieurs projets de grande envergure. Nous parlerons ici de trois d’entre eux : dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’entrepreneuriat. Pour le premier, il s’agit d’œuvrer d’un commun accord avec la population et les médecins de la délégation pour la mise en place d’une campagne de soins mères/enfants. Concernant le second, autour de l'éducation, nous installerons des bibliothèques au profit des écoliers et lycéens. Quant au troisième, piloté par la styliste Motsé Akanati, nous formerons les futures couturières du département. Nous bénéficions de l’appui des autorités congolaises en France et au Congo. Nous avons également le soutien de partenaires comme Burotop, Azur, β Cose et Les Dépêches de Brazzaville. C’est l’occasion de leur témoigner à tous nos très sincères remerciements.

LDB : Au-delà de ce message, quel est votre dernier souhait ?

CM : Notre mission a commencé depuis notre nomination à la tête de ce collectif. Aujourd’hui, nous avons l'adhésion de toute la diaspora. Nos actions doivent être positives en faveur des populations congolaises. Nous avons le devoir impérieux de réussir cette mission. La deuxième édition du collectif doit raffermir la diversité de la diaspora et l'étoffer afin qu’elle serve d’exemple pour nos générations futures. Et fondons l’espoir que la fête nationale sera belle et constructive de l’âme patriotique unie dans l’ensemble du pays et de ses départements, avec ses 342 000 km² pour 4 millions d’habitants.