Éducation : des résultats encourageants pour les enseignants congolais distingués au Cames

Mercredi 31 Juillet 2013 - 18:46

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Avec 81% de réussite dans les différents grades, les résultats sont en légère hausse par rapport à l’année dernière (78%). L’université Marien-Ngouabi vient d’enregistrer parmi son personnel enseignant trente-quatre promus, parmi lesquels quatre nouveaux professeurs titulaires, treize maîtres de conférences et dix-sept maîtres assistants

Une cérémonie de présentation et de congratulations aux heureux promus s’est déroulée ce 31 juillet dans les jardins du rectorat, en présence de la communauté universitaire congolaise. Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) constitue, pour l’université Marien-Ngouabi, l’unique voie de promotion des enseignants chercheurs et la seule institution d’intégration africaine pour l’enseignement supérieur réussie, selon son recteur, le professeur Armand Moyikoua. En s’appuyant sur les indices recueillis par rapport à l’année 2012, Armand Moyikoua a fait état de baisses sensibles du nombre de dossiers transmis.

S’agissant du concours d’agrégation en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, le dernier comité consultatif général du Cames demande que tous les dossiers d’inscription aux différentes listes d’aptitudes des Conseils consultatifs interafricains (CCI) du CAMES, ainsi que ceux des concours d’agrégation soient validés par une commission d’établissement ou d’université. « Dorénavant, aucun dossier ne sera transmis au recteur s’il n’a pas reçu l’avis favorable du conseil scientifique de l’établissement », a indiqué le recteur, reconnaissant que le succès récolté aujourd’hui n’avait été possible qu’au prix de sacrifices, de persévérance et de volonté de progrès.

Quant aux prestations académiques et aux travaux de recherche des enseignants, Armand Moyikoua a indiqué que la Grande Bibliothèque, désormais ouverte au public, constituait un outil qui les aidera efficacement dans l’accomplissement de leurs missions. « Elle est dotée d’un fonds physique en devenir mais surtout d’un fonds virtuel que l’on peut consulter dans trois salles informatiques d’une capacité de cinquante places chacune », a-t-il précisé.

Armand Moyikoua estime que la recherche gagnerait en efficacité si elle était mieux organisée. L’indice confirmant cette tendance est, selon le recteur, le décret portant réorganisation de l’université Marien-Ngouabi signé depuis quelques jours par le chef de l’Etat. Il prévoit la création d’un vice-rectorat chargé de la recherche et de la coopération qui devrait contribuer à dynamiser ces domaines. Le challenge sera la rentrée académique 2013-2014, l’organisation du seizième  concours d’agrégation en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du 11 au 20 novembre 2013.

Guillaume Ondzé