Sécurité dans le golfe de Guinée : Yaoundé accueille les travaux préparatoires du Centre interrégional de coordination

L’Organisation maritime internationale (OMI) situe le golfe de Guinée parmi les six points chauds de la piraterie dans le monde, obligeant les chefs d’État de la zone à renforcer leur collaboration dans le domaine de la sécurité.

Les pays situés dans le golfe de Guinée sont réunis à Yaoundé dans le cadre des travaux préparatoires du Centre interrégional de coordination, une création décidée en juin 2013, lors du premier sommet sur la sécurité organisé dans la région organisée par l’Union africaine (UA) et les Nations unies.

La rencontre de Yaoundé vise à élaborer les textes organiques du Centre interrégional de coordination appelé à s’établir dans la capitale camerounaise pour déployer des actions communes en vue de maintenir la paix et la stabilité dans la région. Cette décision est destinée à rendre plus efficace la lutte contre les actes illicites commis en mer dans le golfe, comme le blanchiment d’argent, le trafic d’armes et de drogues, le vol de pétrole, le trafic de migrants, la pollution maritime, la pêche illégale, le terrorisme maritime et les prises d’otages.

Le golfe de Guinée concentre près de 70% de la production pétrolière de l’Afrique, davantage que la Russie, la mer Caspienne ou l’Amérique du Sud, selon les experts, qui voient de facto la région comme un point géostratégique majeur du continent.