Vie des partis : Patrick-Gabriel Dion président de la Fédération France-Europe PCT

Mardi 24 Juin 2014 - 14:30

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Sur proposition du collège électif des deux assemblées du 21 juin à Paris, Patrick-Gabriel Dion a obtenu le consensus pour succéder à Isaac Djoumali Sengha à la présidence de la Fédération PCT France. Qui est Patrick-Gabriel Dion ? Entretien

Gabriel Dion, président de la fédération Pct FranceLes Dépêches de Brazzaville : Comment êtes-vous devenu le représentant du PCT en France ?
Patrick-Gabriel Dion :
Mon engagement au PCT remonte à l’UJSC lors de mon séjour estudiantin en Roumanie. À plusieurs reprises, j’ai exercé des responsabilités dans des associations : SDA, CRJ, Dade, Assocreef. Je suis titulaire d’un doctorat en sciences économiques et j’exerce en tant que professeur des universités (Proméo et Cnam). Ma candidature à la présidence de la Fédération France figurait parmi d’autres. Le choix s’est porté sur moi de la manière la plus démocratique, au suffrage universel indirect effectué par les deux comités Île-de-France et interrégions, en conformité avec les statuts du parti.

Votre ascension politique consiste-t-elle à insuffler le vent du renouveau prôné par le sixième congrès ?
J’ai accepté la lourde tâche de prendre en charge l’orientation, la coordination et le contrôle du parti en France. Je salue mes prédécesseurs qui ont réalisé un travail remarquable. En revanche, les nouvelles orientations du parti depuis le sixième congrès font la part belle à la restructuration en privilégiant la jeunesse et le respect du genre. La Fédération France PCT, depuis fort longtemps, était une structure provisoire. Ce qui était absurde étant donné le poids et le rang du PCT dans la vie politique congolaise. Il était temps de mettre fin à cet état de choses. Le changement permet de rajeunir, revitaliser, redynamiser le parti de la majorité présidentielle afin de lui insuffler un sang nouveau, une nouvelle dynamique. Avec l’ensemble de mes camarades, je vais m’atteler à mener à bien cette mission. Tous unanimes derrière le secrétaire général du parti, Pierre Ngolo, nous allons fédérer et utiliser l’œcuménisme des compétences pour contribuer au rayonnement international du parti, notamment en France et en Europe.

Quelle sera votre première décision ?
Je suis à la tête d’un parti dont les objectifs et la politique découlent des orientations du comité central. Les décisions émanent du parti. Elles sont connues et s’appliqueront dans l’immédiat. À court terme, notre feuille de route prévoit de préparer et organiser la première session du conseil fédéral du PCT France. Celle-ci nous permettra d’adopter le programme d’activités, d’entériner le règlement intérieur et d’élaborer le budget prévisionnel de fonctionnement de l’exercice en cours. Bien qu’elle soit difficile et exaltante à la fois, je suis prêt pour mener à bien ma mission.

Fédération PCT France
Patrick-Gabriel Dion, président chargé de l'orientation, de la coordination et du contrôle
Alain Poaty, chargé de l'organisation et des ressources humaines
Daniel Mayissa, chargé de la formation politique
Juste-Prudence Oko, chargé de la communication, porte-parole
Frédérique Louméto, chargée de l'administration et des finances
Françoise Khytouca, chargée du mouvement associatif et des groupes vulnérables
Léa Moukoko, chargée de la promotion de la femme
Ludovic Kokolo, chargé des droits humains
Rinala Aya, chargée de la jeunesse

Propos recueillis par Marie-Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Patrick-Gabriel Dion, président de la fédération PCT France. (© Cyr Makosso by www.ziana.fr)